au Professeur Léon NZOUBA, ancien ministre des Équipements, Infrastructures et de l’Aménagement du Territoire, mars 2012, changement de portefeuille, il est maintenant ministre de la Santé.

La classe politique gabonaise dans son ensemble adore offrir des « dons » » à la population. Du président de la République, en passant par les ministres et autres, c’est un véritable sport qu’ils affectionnent tous sans exception. Mais que cache cette générosité « intéressée » envers une population qui entend parler des budgets alloués à des ministères, et qui, ne voit souvent pas les réalisations effectuées grâce à ces sommes importantes par ces ministères et autres membres de la haute administration. En dehors bien sûr des annonces pompeuses qui servent à flatter les égos des uns et des autres.

Souvenir | Article du 19 avril 2012 : GABON, LES MÉTASTASES DE LA RÉPUBLIQUE !
Professeur Léon NZOUBA, ancien ministre des Équipements, Infrastructures et de l’Aménagement du Territoire, mars 2012, changement de portefeuille, il devient ministre de la Santé.

Bienfaiteur ou rapace ?

Revenons au Professeur Léon NZOUBA, ancien ministre des Équipements, Infrastructures et de l’Aménagement du Territoire, mars 2012, changement de portefeuille, il est maintenant ministre de la Santé. Le concernant, le public gabonais a été informé par les médias nationaux qu’il avait au début du mois d’avril 2012, offert un dispensaire flambant neuf à ses électeurs de la ville Gabonaise de Mouila. Ce qui a attiré l’attention, est que « le don » n’est pas fait en tant que ministre, mais à titre personnel. L’initiative elle-même ne peut que susciter l’admiration, mais aussitôt une question vient tarauder les esprits, où vient l’argent, par quel miracle, il n’est que simple ministre, si on n’ose dire. 

La république des pickpockets

Le scepticisme peut se comprendre, depuis de longues années, Il est de notoriété publique que si ailleurs, pour devenir millionnaire, voire milliardaire, il faut créer des entreprises, au Gabon, on peut du jour au lendemain l’être en n’étant que « simple serviteur de l’état« , pour cela, le sésame, c’est qu’il suffit d’entrer en politique et sans avoir dit « ouf » en un quart de tour, on est riche. Cette pratique comme un cancer se sont développés sans mal dans l’ensemble du pays et aujourd’hui il y a des métastases. 

Le respect des citoyens !

Monsieur ALI BEN BONGO Ondimba à sa prise de fonction en octobre 2009, avait dit que les comportements clientélistes au frais de la république prenaient fin avec lui. Son prédécesseur avant lui, le défunt Omar bongo Ondimba, lui-même, grand donateur et pratiquant de ce type d’exercice, dans un moment de lucidité, avait déclaré que cette pratique : « allait à l’encontre du respect des principes démocratiques en vigueur au Gabon » 

Bon, on ne change pas une société par un simple claquement de doigt, et puis, les déclarations des hommes politiques Gabonais sont souvent creuses et sans réelles portées. Chacun continue dont à caresser ses électeurs avec un système qui ressemble à s’y méprendre à de l’achat de conscience. Vous avez dit : « Émergence ! « , alors, espérons que ce « don » répond bien aux impératifs exigés sous ALI BEN BONGO

 

Anne-Marie Dworaczek Bendome
Dernières modifications le 19 avril 2012

 

 

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

For security, use of CloudFlare's Turnstile service is required which is subject to the CloudFlare Privacy Policy and Terms of Use.

I agree to these terms.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.