Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Cherif Mahamat Zene, a déclaré samedi qu’il n’y a eu « aucun contact physique entre l’armée régulière et les mercenaires » au Nord du Tchad.

Le 11 avril, des colonnes rebelles ont fait leur entrée en territoire tchadien depuis la Libye.

« Gouri, c’est un puit isolé dans le désert. Les mercenaires continuent d’être fixés et traités par l’armée de l’air. La fin de l’aventure des mercenaires est très proche », indique Chérif Mahamat Zene, ministre de la Communication, réagissant à des informations faisant état de combats dans la localité.

Des habitants de Gouri contactés par Alwihda Info affirment également que « pas une seule balle n’a été entendue dans la localité ». « Le calme règne dans la localité de Gouri. Nous continuons de vaquer normalement à nos occupations », affirment quelques habitants.

L’armée affirme avoir neutralisé une colonne rebelle au Nord du Kanem

Le porte-parole de l’état-major général des armées, le général de brigade Azim Bermandoa Agouna, a déclaré samedi dans un communiqué que les forces de défense et de sécurité ont « mis en débandade, ce 17 avril aux environs de 15 heures, la colonne de terroristes qui s’est maladroitement avancée eu Nord de la province du Kanem ».

« ​La colonne a été totalement décimée », selon l’état-major qui précise que le ratissage continue pour récupérer des personnes en fuite. Un bilan de l’accrochage sera ultérieurement donné. En provenance de la Libye, des rebelles du mouvement FACT ont fait leur entrée depuis le 11 avril au Tchad.

Les États-Unis ordonnent le départ du personnel non essentiel de l’ambassade

Le gouvernement des États-Unis a ordonné le 17 avril le départ des membres de la famille des employés du gouvernement américain de l’ambassade des États-Unis à N’Djamena. Le ministre tchadien des Affaires étrangères Amine Abba Sidick a appelé « certaines missions diplomatiques à garder leur calme ». Il a déclaré que « la situation n’est pas préoccupante ; la situation militaire est bien maitrisée par l’armée tchadienne ».  

Les États-Unis ont ordonné samedi le départ des employés du gouvernement américain non urgents de l’ambassade des États-Unis à N’Djamena « en raison de troubles civils et de violence armée ».

Selon le département d’État américain, « les groupes armés non gouvernementaux du nord du Tchad se sont déplacés vers le sud et semblent se diriger vers N’Djamena. En raison de leur proximité croissante avec N’Djamena, et de la possibilité de violence dans la ville, les employés non essentiels du gouvernement américain ont reçu l’ordre de quitter le Tchad par avion commercial. Les citoyens américains au Tchad souhaitant partir doivent profiter des vols commerciaux ».

« Le gouvernement du Tchad peut imposer des restrictions de voyage sans préavis, ce qui peut affecter les plans de voyage. Le gouvernement du Tchad peut bloquer les voies de communication, y compris les services téléphoniques, les médias sociaux et Internet », ajoute le gouvernement américain.

Le gouvernement des États-Unis a « une capacité extrêmement limitée à fournir des services d’urgence aux citoyens américains au Tchad, car les employés du gouvernement des États-Unis doivent obtenir une autorisation spéciale pour voyager en dehors de la capitale, y compris dans le bassin du lac Tchad ».

Le chef de la diplomatie appelle au calme

Le ministre tchadien des Affaires étrangères Amine Abba Sidick a appelé « certaines missions diplomatiques à garder leur calme ». Il a déclaré que « la situation n’est pas préoccupante ; la situation militaire est bien maitrisée par l’armée tchadienne ».

Regard Sur l’Afrique



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