À l’issue de la présidentielle du 21 mars dernier qui a vu la réélection du chef de l’Etat congolais avec 88,40 % de suffrages, Denis Sassou-Nguesso, 77 ans, a prêté serment hier, vendredi 16 avril. Une cérémonie à laquelle ont participé dix-neuf autres chefs d’Etat et quatre chefs de gouvernement du continent, dont le premier ministre gabonais.
Dix-neuf chefs d’État au total ont fait le déplacement de Brazzaville : le voisin Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo, également président en exercice de l’Union africaine (UA) ; l’Ivoirien Alassane Ouattara ; le Guinéen Alpha Condé ou encore le Tchadien Idriss Déby.
Écharpe en bandoulière, collier en or au cou et main levée, le président congolais a prêté serment avant de faire un discours d’une quarantaine de minutes.
Reprenant un thème de campagne, le président s’est engagé à mener une « révolution agricole » pour sortir son pays de la dépendance au pétrole et aux importations. Il a également promis de donner au Congo une dimension internationale auquel il pourrait prétendre en matière de protection de l’environnement et de la biodiversité.
A l’issue de cette cérémonie d’investiture qui a duré 5 heures et s’est clôturée par une parade militaire, le premier ministre gabonais, choisi pour représenter son pays à cette occasion, a été reçue en audience par le président Denis Sassou Nguesso.
Elle lui a transmis « un message personnel de la part du Président Ali Bongo Ondimba », a indiquer sur Facebook Rose Christiane Ossouka Raponda », ajoutant que « le Gabon souhait(ait) plein succès au Chef de l’État congolais dans la conduite des affaires de son pays ».
Avec LaLibreville