Du nouveau matériel des laboratoires installé à l'ISP/Kisangani


Le Tribunal militaire de garnison de Kisangani a débuté samedi 27 février, un procès en procédure de flagrance contre huit militaires. Ceux-ci sont poursuivis notamment pour arrestation arbitraire et extorsion du premier président de la Cour d’appel de Kisangani. Ils lui ont reproché de ne s’être pas arrêté quand on hissait le drapeau à 7 h 30′ au moment où ce dernier faisait son footing.

De ces 8 militaires, cinq appartiennent à la Force aérienne. Trois autres à la garde républicaine. Ce sont eux qui ont arrêté à la hauteur de la Base aérienne à Simisimi, le premier président de la Cour d’appel de Kisangani.

Selon le colonel Bora Uzima, auditeur militaire de garnison, ces militaires ont arrêté le premier président de la Cour d’appel de Kisangani à plus de 100 mètres du drapeau qu’il n’a d’ailleurs pas vu puisque se trouvant derrière lui. Il a été brutalisé avant de se voir extorquer un billet de vingt dollars se trouvant dans sa poche.

L’officier du ministère public les poursuit donc pour arrestation arbitraire, outrage au magistrat, coups et blessures et extorsion.

Ce qui est intolérable souligne le ministère public est que ces militaires encadrés par un capitaine ne se soient pas ravisés bien que le premier magistrat de la province leur ait présenté ses pièces d’identité.

Après l’identification de cinq premiers prévenus de la Force aérienne, l’audience se poursuivra mardi 2 mars pour les trois éléments de la garde Républicaine avant d’entamer la suite de la procédure.



Avec Radio Okapi

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