L’actuel chef de l’Etat a accordé, le 31 décembre, une remise totale de la peine restant à exécuter à toute personne condamnée dans ce dossier.

Félix Tshisekedi a accordé, le 31 décembre, sa grâce aux personnes condamnées dans le procès pour l’assassinat en 2001 de Laurent-Désiré Kabila, l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC). Soit 28 personnes au total. Elles étaient 39 au départ mais onze sont mortes en détention. Parmi les personnes graciées figurent notamment le colonel Eddy Kapend, l’ancien chef d’état-major de l’armée.

Sa condamnation en 2003 avait été vivement décriée par des organisations de la société civile qui le considéraient comme un bouc émissaire. Nono Lutula, ex-conseiller spécial à la sécurité du «Mzee» et Georges Leta, ex-patron de l’Agence nationale de renseignement, figurent également parmi les bénéficiaires. Tous, incarcérés depuis 15 ans à la prison centrale de Kinshasa, vont recouvrer la liberté. Le bureau du président Tshisekedi a déclaré que la grâce présidentielle s’appliquait à toutes les personnes ayant déjà purgé 20 ans de prison au 31 décembre.

Le chef de l’Etat a commué leur peine de mort en peine d’emprisonnement en juin dernier. «Je suis content que le président de la république ait gracié Eddy Kapend et ses amis. Félicitations à Félix Tshisekedi pour avoir réalisé ce que tout le monde croyait impossible. Enfin, il a réparé des injustices du régime Kabila», a déclaré Jean-Claude Katende, président de l’association africaine pour la défense des droits de l’homme (ASADHO) dans des propos rapportés dans la presse.

 

 



Avec Afric Telegrah

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