Les axes routiers des nationales 1 et 2 offrent un spectacle désolant, et surtout dangereux pour les usagers qui s’y aventurent quotidiennement.

Les yeux avertis ne manquent pas de formuler des cris de détresse à l’endroit des autorités compétentes, face à cette situation, qui jusqu’ici n’a pas trouvé d’issue considérable. Depuis que les travaux de réhabilitation des routes du pays se font annoncer, celles qui étaient étaient encore praticables jusqu’à un passé assez récent, se dégradent au fil du temps, sans connaître cette réhabilitation.

La nationale 2 par exemple connait cette dégradation accentuée par les fortes pluies qui se sont abattues sur le pays tous ces derniers mois, mais encore ces poids lourds qui font dans le transport du bois et d’autres diverses marchandises.

TP/Infrastructures/axes routiers : les nationales n°1 et 2 en état de délabrement très avancé.

Dans la province du moyen Ogooué, ce pont historique d’Abanga, qui est devenu un danger pour les automobilistes, précédé de part et d’autre par des bourbiers, donne des frissons, car à ce niveau de dégradation, l’opinion publique craint que les supports qui lui servent de soutiens ne cèdent avec le temps. Il en est de même en plein cœur du village Ebel-Abanga où les véhicules traversent un véritable périple, ces pacerelles de blocs de boue formées avec des récurrentes précipitations.

La nationale 1 n’est pas en reste. Avec à peine un an de travaux de réfection lancés en décembre 2019 dans le cadre du plan d’urgence d’amélioration des conditions de circulation initié par la Direction Générale de l’entretien des routes et des aérodromes (DGERAR), sous l’ère de l’ex 1er Ministre Julien Nkoghe Bekale, la désolation est à son comble, quant au spectacle qui s’y affiche actuellement.

Lesdits travaux de terrassement et de consolidation par rechargement de blocs de béton, de l’axe routier PK58-PK80 avaient avalé des centaines de millions de nos FCFA. Réalisés par une société adjudicataire de la place, spécialisée dans la construction et l’entretien d’infrastructures de transport et d’aménagement urbain.

Aujourd’hui remise en cause, certainement en terme de qualité de matériaux utilisés, cette société doit certainement des explications aux usagers de la route, et habitants du département du Komo, et surtout l’Etat gabonais qui s’interrogent certainement sur cet état de faits, à un an de travaux effectués sinon moins.



Avec Le Touraco vert

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