Mis en cause dans les actes de prévarication des deniers publics,le désormais ex- ministre de l’économie et de la relance pourrait faire l’objet des poursuites judiciaires.

Contraint de tirer les conséquences des avantages fiscaux induits accordés aux entreprises pétrolières sans base justificative,Jean Marie ogandaga est devant la porte de sans famille après sa démission sans surprise d’hier soir.

L’intéressé qui quitte son poste après le scandale de la dette surévaluée dont le groupe de travail commis à cet effet a démantelé les méandres nauséabonds de la corruption était aussi dans le collimateur des régies financières qui réclament depuis des mois le paiement d’ arriérés des primes et autres avantages. Lesquelles sont depuis lors en grève illimitée.

Ainsi donc pour tout observateur ,le ministre démissionnaire qui avait du mal à asseoir une vraie politique de relance économique devra dans les prochains jours connaître quelques ennuis si l’on se fi aux usages actuels en cours dans notre pays.

Son refus de dialogue et sa suffisance sont autant des choses qui l’ont fragilisé,mais aussi les médias proches de la Présidence de la République qui n’avaient de cesse d’apporter des preuves de sa compromission auprès des opérateurs économiques.

Maintenant qu’il est tombé il incombera à son successeur de revenir sur ces exonérations fiscales opérées sans précaution au profit de ces multinationales. Comme,il serait de bon aloi de mener une enquête approfondie sur la question du surendettement qui n’a pas profité au développement économique du pays.



Avec Le Touraco vert

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