L’association pour la défense des droits des consommateurs (Adc) a organisé ce jeudi 26 novembre 2020 au Cefod, une rencontre d’échange sur la mise en œuvre de la taxe spécifique sur les produits du tabac en faveur de la santé.

Faire une évaluation sur l’effectivité de la mise en œuvre de l’institution de la taxe de 100 francs sur chaque paquet de cigarettes fabriqué ou importé et vendu au Tchad dont le produit est destiné a financé la communauté sanitaire est l’objet de cette rencontre d’échange.

Pour le secrétaire général de l’Association pour la défense des droits des consommateurs Daouda Elhadj Adam, le tabac est un produit qui a des conséquences tant sur le plan sanitaire que économique, sociale et environnementale avec un peu plus de 8 millions de décès dans le monde. L’une des mesures pour lutter contre les méfaits du tabac au Tchad est de taxer davantage. « En vue de traduire dans les faits ses engagements et dans la perspective de mettre en place un mécanisme de financement innovant et durable, le gouvernement tchadien dans un esprit multisectoriel a institué à travers la loi des finances 2019, une taxe spécifique de 100 francs par paquet de cigarettes produit ou importé au Tchad pour le financement de la santé », précise-t-il.

D’après Daouda Elhadj « la covid19 a montré la nécessité de renforcer le système de santé et de renforcer le système de prévention et de prise en charge. Pour ce faire, il faut avoir une fiscalité orientée sur les produits qui sont facteurs de risque et puisent donc, aider le ministère de la santé à avoir le financement », ajoute-t-il.

Cette rencontre d’échange initié par l’Adc regroupe toutes les parties prenantes afin de discuter pour savoir le niveau de mesures, identifier les obstacles et formuler des recommandations qui permettront la pleine exécution des dispositions de la loi des finances 2020 au profit de la couverture santé universelle.

Il s’agit de chercher à vérifier si la taxe a été prélevée et transférée réellement de la douane et des impôts vers la couverture santé universelle ? « Le droit à la vie est d’urgence », conclut le secrétaire général de l’Association pour la défense des droits des consommateurs.

Nguelsou Balgamma



Avec LePaysTchad

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