Il aura été pendant un peu plus de 18 mois, 1er Maire-adjoint de la mairie centrale de Libreville. Connu au sein du microcosme politique, pas toujours pour de bonnes raisons, l’homme a eu maille à partir avec l’ancien titulaire du poste, Maire sortant et incarcéré à la prison centrale de Libreville, Léandre Nzué. Aujourd’hui, suite aux déboires du premier cité, le gouverneur de la province de l’Estuaire, au regard des dispositions de l’article 32 de la Loi organique N°1/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation, vient de convier à Serge William Akassaga Okinda , les fonctions de maire de la capitale gabonaise pour période n’excédant pas une durée de 3 mois.
La gouverneure de la province de l’Estuaire, Marie-Françoise Dikoumba et les conseillers municipaux devraient être appelés à élire le nouvel édile de Libreville. En attendant le déclenchement et l’aboutissement de cette procédure, les sessions ordinaires du conseil municipal de Libreville, prévues du 21 au 22 septembre prochain, devraient être présidées par Serge William Akassaga Okinda. (Source : L’Union)
Flash-back
Diplômé de l’INSEEG , Paris (France), Serge William Akassaga Okinda, a déjà un long parcours politique derrière lui. Il est originaire de la province du Haut-Ogooué comme ceux qui dirigent le pays, et dont il est aussi parent. l’homme a passé 20 ans au sein du parti le « centre des libéraux réformateur (CLR), de Jean-Boniface Assélé . Formation politique créée par le frère aîné de l’ancienne première dame du Gabon, Mme Marie-Joséphine Kama Dabany, mère dit-t-on « naturelle » d’Ali Bongo Ondimba. Il démissionnera de ladite organisation politique le 27 Décembre 2012. Quelques années plus tard, le citoyen Serge William Akassaga Okinda va intégrer les rangs du parti Démocratique Gabonais (PDG ), parti fondé par Omar Bongo Ondimba, père d’Ali, qui parait-il, serait officiellement au commande du navire Gabon.
De 2008 à 2012, Serge Williams Akassaga, fut Maire du 3ème arrondissement de Libreville. C’est à ce titre d’officier d’état civil, qu’il avait établi à l’époque, le fameux acte de naissance en mai 2009, qui a permis au candidat Ali Bongo Ondimba de se présenter à l’élection présidentielle de 2009. Un acte de naissance qui suscite toujours un certain scepticisme 11 après.
Nous lui souhaitons très sincèrement le meilleur pour l’avenir, tant pour lui que pour la première ville du Gabon.
DBNEWS, 18 septembre 2020