Dès la déclaration fracassante à l’Assemblée nationale Française le 8 juillet 2020, du député Bruno FUCHS, fin connaisseur des questions africaines, qui a déclaré lors de son exposé que « le chef de l’Etat n’est plus en capacité de présider son pays depuis 18 mois en raison de son état de santé », en parlant du Gabon. Il s’en est suivi une avalanche de réactions négatives de la part de ceux qui concourent à maintenir un flou artistique autour de la santé du Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, depuis l’accident cardio-vasculaire dont il a été victime à Riyad, en Arabie saoudite, le 24 octobre 2018.
Devant le tintamarre plus opportuniste que sincère des prises de position d’amis de circonstance et d’affidés. Une voix manque cruellement pour accompagner le concert de joueurs de vuvuzelas patentés, celle de la femme la plus puissante du Gabon.
« Coup d’Etat médical »
Et pourtant la chef d’orchestre, celle qui tire les ficelles et les avantages de la situation, Sylvia Bongo Ondimba se garde de sortir un tweet, comme cela avait été le cas, après le vote par les député le 23 juin de la dépénalisation de l’homosexualité en République Gabonaise.
Celle qui dispose de plus de pouvoir réel que n’importe qui au Gabon, peut si elle le désire, sur coup de tête, faire et défaire le gouvernement, nommer ou limoger des ministres, des ambassadeurs, etc, selon son bon vouloir.
“Oui”, elle, la concernée au premier plan par la déclaration du député Bruno FUCHS, ne dit rien. Alors, on est juste étonné par le zèle que déploie les ministres, autres courtisans-complaisants et de tous les faux-culs pour dénoncer les propos de l’homme politique Français.
Avec un mari affaiblit et condamné par la maladie, selon des personnes bien informées, la pièce essentielle de la gestion du Gabon aujourd’hui, celle qui détient désormais hors de tout cadre juridique ou constitutionnel l’avenir du pays de Léon Mba, Omar Bongo Ondimba, Madame Sylvia bongo ondimba, aurait été aperçue à Paris cette semaine qui s’achève, et serait depuis, repartie rejoindre sa prestigieuse résidence du N° 40, Charles Street in London’s Mayfair.
Un proverbe Arabie dit : “N’ouvre la bouche que si tu es sûr que ce que tu vas dire est plus beau que le silence. ”
11 JUILLET 2020 | @DworaczekBendom