Libreville, Lundi 13
Avril 2020 (infos Gabon) – L’actualité gabonaise de la semaine écoulée a été
marquée par l’état d’urgence sur la crise sanitaire du coronavirus, les avis
des partis politiques, le rachat des parts de la BNP-Parisbas à la BICIG et la
société, ainsi que la célébration à huis clos de la messe de Pâques.

Politique

Il y a urgence. Le coronavirus a fait confiner dans leurs
habitations des milliers de personnes. L’irruption de la pandémie inquiète les
autorités du pays qui s’en ouvrent à ce qu’il y a de mieux.

L’état d’urgence

‘’L’Union’’
du 11 avril 2020, à la Une et aux pages 2 et 3 titrait : ‘’Covid-19 :
Libreville sous cloche !’’. A ce qui semble, le Premier ministre, Julien
Nkoghé Bekale a détaillé le contenu des mesures sanitaires, sociales et
économiques annoncées le 3 avril par le numéro un gabonais. L’une des plus
emblématiques étant le confinement, pour deux semaines, à partir de dimanche
minuit. Dans cette batterie de mesures : la prise en charge de l’eau et de
l’électricité, 8 milliards. La prise en charge des loyers et la mise en place
du fonds Covid-19. Mais l’incivisme de certains compatriotes (débits de
boissons, lieux de culte informels). Le Chef de l’Etat a décrété l’état
d’urgence sanitaire en application des dispositions de l’article 25 de la
constitution, ce jeudi.

‘’L’Union‘’
du 10 avril 2020, à la Une et aux pages 2, 3 et 7 titrait : ‘’L’Etat
d’urgence’’. En effet,  le conseil des ministres présidé le jeudi 9
avril, par visioconférence, par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a
consacré une large part de ses travaux à l’adoption de projets de textes, en
lien dans leur majorité avec la lutte contre le covid-19. Cas du projet de
déclaration de l’état d’urgence. A noter, les mouvements des gouverneurs de
provinces, en matière d’administration déconcentrée.

A signaler
le quitus du Sénat pour l’état d’urgence sanitaire du Gabon, alors que les
modalités de mise en œuvre sont rendues publiques ce vendredi par le Premier
ministre. Bien avant, à la suite de la saisine du Premier ministre, Julien
Nkoghe Bekale, la Cour constitutionnelle s’est prononcée sur la gratuité des
loyers par le gouvernement.

‘’L’Union’’
du 6 avril 2020, à la Une et aux pages 3, 4 et 5 titrait : ’’Au
gouvernement d’agir !’’ En effet, au lendemain de l’annonce par le président
Ali Bongo Ondimba d’une batterie de mesures destinées à amortir le choc
social et économique provoqué par la pandémie de covid-19, la balle est
dans le camp du Premier ministre et de son gouvernement. Des éclaircissements
étaient attendus de la part de ce pan de l’exécutif pour éviter que cette
riposte ne ressemble à une usine à gaz. Par contre, concernant la polémique
autour d’un projet de vaccination, le Gabon déclinera toute éventuelle offre. On
note aussi des rencontres récentes avec les anciens Premiers ministres pour des
mécanismes adaptés à la réalisation de ces mesures d’accompagnements.

‘’Gabon
Matin’’ du 6 avril, à la Une et aux pages 2, 3, 4 et 5 titrait : ‘’Sous
pression’’. Ce qui est inscrit à l’agenda du Premier ministre est d’ampleur.
Après les mesures annoncées vendredi par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba,
visant à accompagner le confinement et autres restrictions décrétées pour
contrer le covid-19 dans le pays. L’opinion attend de voir l’effectivité de ces
décisions : tests de dépistage massifs, avis aux plus vulnérables, soutien
aux entreprises impactées, etc. Il y a de la détermination et le grand défi
pour le gouvernement face à la presse.

Un autre
son de cloche alerte, l’opinion sur ces enjeux. Des prévisions pour attirer
l’attention des projets pour accentuer la pression.

‘’L’Aube’’,
proche de l’opposition, dans sa livraison du 6 avril 2020, à la Une et aux
pages 4 et 5 titrait : ’’La Parole d’Ali Bongo (fortement) en doute’’. Le
confrère s’appuie sur Mr Alexandre Barro Chambrier, leader de RPP qui parle des
mesures insuffisamment ‘’préparées’’ ; Fridolin Mvé Messa les qualifie
‘’d’irréalistes’’ ; Jean Valentin Leyama évoque ‘’un gouvernement sommé de
transformer le plomb en or ; Alphonse Louma entonne ‘’paroles,
paroles..’’ ; Jean Gaspard Ntoutoume Ayi persiste sur ‘’l’incapacité d’Ali
Bongo à assumer la charge de président de la République’’. Et pourtant, c’est bel
et bien Ali Bongo Ondimba qui dirige le pays.

‘’La
Loupe’’, du même groupe de presse que ‘’L’Aube’’, du 8 avril 2020, aux pages 2
et 3 titrait : ‘’Etat d’urgence pour cause de covid-19 ; Mborantsuo
sert de béquilles à Nkoghe Bekale’’. En effet, le confrère rapporte que le
gouvernement isolé expressément par les ‘’lumières’’ du Palais dans la gestion
de la crise du coronavirus, a été réveillé par Ali Bongo dont les prouesses ont
surpris le gouvernement. D’où le retard à l’allumage. Ailleurs, la crise a
obligé les dirigeants à revoir leur copie pour s’adapter, la doctrine émergente
et la gouvernance affichent leurs limites.

Pour éclairer l’opinion, rappelons encore une fois que la Cour constitutionnelle
n’est pas l’affaire de Mme Mborantsuo qui en est seulement la présidente. Etant
donné que les décisions à cette haute juridiction sont prises de façon
collégiale et que sa présidente n’a pas voix prépondérante. Donc, il ne s’agit
pas d’une affaire de famille.   

‘’La
Nation’’, proche de l’opposition, N°335, à la une et à la page 6 titrait :
‘’Discours d’Ali Bongo ….toujours des promesses !’’ Parmi les mesures,
celle du confinement partiel, d’hygiène sont les plus médiatisées et même
respectées. Surpris par la mesure de confinement du Grand Libreville, cette
annonce sème la confusion. Les Gabonais sont inquiets : transport, loyer.
Dans le cas où le Chef de l’Etat venait à tenir ses promesses, qui va en
bénéficier ?

‘’Echos du
nord’’, proche de l’opposition, du 6 avril 2020, à la Une et à la page 3
titrait : ‘’les non-dits confirment la mise en danger de la vie des
Gabonais’’. En effet, le confrère signale que le confinement total est
impossible à réaliser. Impossible de trouver des gels hydroalcooliques, même
l’alcool à 90 degré était introuvable. La SEEG ne couvre pas totalement
Libreville. Les éléments des forces de l’ordre mobilisés vont constituer une
source de transmission du covid-19. L’Afrique doit saisir cette opportunité
pour son indépendance totale.

A cette préoccupation du confère, nous signalons que les gels
hydroalcooliques sont produits par une entreprise située installée dans la zone
économique spéciale de Nkok. La Sobraga en produit également.  

‘’Nku’u le
messager’’, proche de l’opposition, du 7 avril 2020, à la une et à la page 3 titrait :
‘’confinement et trêve Corona virale’’. Depuis plusieurs mois, le gouvernement
Gabonais se bat sur tous les fronts  pour négocier une trêve sociale
avec l’ensemble des salariés, tous secteurs confondus. En effet, la cure
d’austérité est venue aggraver les conditions de vie. Le gouvernement a négocié
une trêve sociale. Le gel des recrutements dans la Fonction publique, le coronavirus
a imposé à tout le monde une trêve inattendue à la place d’une trêve
sociale : ‘’coronavirale’’ avec des conséquences beaucoup plus
dommageables alors que la locomotive toussait déjà comment remettre sur rails
l’économie ?

‘’Le
Temps’’, proche de l’opposition, du 9 avril 2020, à la Une et à la page 3
titrait : ‘’Des paroles et des actes’’. La situation est de mener un
combat de plus en plus rude : ‘’renforcer encore plus l’efficacité de
notre étalage de mesures sanitaires prises ‘’sur la base des recommandations du
conseil scientifique’’, notamment ; ‘’la mise en place d’un dépistage de
masse, méthode recommandée aujourd’hui par l’OMS et qui a prouvé son
efficacité’’, la ‘’création de 60 centres de test sur l’ensemble du territoire’’,
‘’la gratuité des tests’’.

‘’Matin
Equatorial’’, proche du pouvoir, du 8 avril 2020, à la Une et aux pages 2 et 3
titrait : ‘’les mesures salutaires du Président Ali Bongo’’. D’abord,
l’annonce du 3 avril des mesures fortes à caractère social et économique déjà
sur le retard pris par l’exécutif. Enfin, les mesures d’accompagnement
liées aux restrictions causés par le coronavirus.

‘’La Une’’,
proche de l’opposition, du 6 avril 2020, à la Une et à la page 8 titrait :
‘’Digestion du covid-19 ; le pouvoir thermoflashé positif au mensonge et à
l’amateurisme’’, c’est la satirique d’information. La pandémie de covid-19
prend l’ampleur. Inexorablement, le 12 mars, 1 décès. Ali Bongo, lui semble
être d’une efficacité redoutable. Le 26 mars, 44 tonnes de matériel. Quelle
performance pour un état qui, depuis plus de 10 ans accumule déboires et
calamités. Dans tous les cas, la gestion ou digestion calamiteuse de cette
pandémie vient confirmer la persistance d’une gouvernance irresponsable.

‘’F.D’’ du
10 avril 2020, à la page 3 titrait : ‘’Face au coronavirus, le silence de
la recherche scientifique Gabonaise détonne. Comme on maudit le baromètre après
l’orage imprévu, l’opinion s’est questionnée sur le silence scandaleux de la
recherche scientifique. Et pourtant, ces enseignants-chercheurs du Gabon
perçoivent mensuellement une prime d’incitation de la recherche (PIR). Ils
rythment la chronique par leurs nombreux mouvements de grève. Ils abandonnent
le débat public sur la santé à des bataillons d’apprentis pilonner l’opinion
avec des remèdes qui seraient la solution contre le coronavirus

Pourquoi s’acharner sur les pauvres chercheurs ?’’ S’est
interrogé Patrice Moundounga  Mouity, docteur en sciences politiques,
enseignant à l’UOB. il n’est rien. La Parole d’Ali Bongo, dans cette rubrique,
est audible avec 3 discours. Nos confrères doivent remettre de l’ordre dans
leur chapelle. Il y a des choses qu’ils refusent de comprendre en jouant au
plus malin : ce qui est contreproductif. Il leur est demandé de corroborer
les accusations par des preuves.

Politique
générale

Savoir et dire pour un journaliste n’est pas synonyme de
colporter les préjugés. Il faut pouvoir vérifier les faits. C’est le débouté de
la Cour constitutionnelle qui rejette les arguments du confrère.

‘’L’Union’’
du 7 avril 2020, à la page 7 titrait : ‘’Kevazingogate : la Cour
Constitutionnelle déboute Kongossanews’’. Il est hors de question de tout dire.
Dans cette affaire, on reproche à la fois à l’auteur de ne pas montrer ce qui
existe et de tout ce qui n’existe pas, un point. La plainte de l’ancien VPR, à
la suite de l’accusation de Pierre-Claver Maganga Moussavou d’être ‘’à la tête
d’un gang’’. La Cour Constitutionnelle a décidé de rejeter les éléments brandis
par Stive Romeo Makanga qui a soulevé l’exception’’.

Les changements intervenus au sein des forces de défense et de
Sécurité sont à la mesure de la curiosité publique : les puissants d’hier
n’ont plus d’impact.

‘’L’Union’’
du 9 avril 2020, à la page 7 titrait : Forces de défense et de
sécurité : les nouveaux chefs désormais en fonctions’’.

C’est dire
que les promus ont prêté serment conformément aux dispositions de l’article 12
de la constitution. La manifestation était présidée le mercredi 8 avril 2020
par le chef suprême des forces de défense et de sécurité, Ali Bongo Ondimba.
D’abord, le nouveau chancelier des ordres nationaux, le Contre-amiral Alain
Jérôme Mounguet Ingoule. Puis, celle de la passation de commandement entre les
nouveaux chefs des corps, Général de Brigade, Yves Barrassouaga (Gendarmerie Nationale),
Général Yves Ditengou (Forces Armées), Colonel Brice Clotaire Oligui Nguema
(Garde Républicaine) et Général de Brigade Serge Hervé Ngoma (Forces de Police
Nationale).

‘’La
Loupe’’ du 8 avril 2020, à la page 4 titrait : ‘’Ces promoteurs cimentent-elles
l’état-Nation ?’’ Certes, les faits privés peuvent-ils avoir un impact
national ? Ce déluge de nominations fait jubiler beaucoup et perdre le
sommeil du juste à certains. Soupçonnés à tort ou à travers d’avoir fait
allégeance à la tornade BLA, ils ont été limogés.

‘’Echos du
Nord’’ à la page 6 titrait : ‘’Forces de défense et de sécurité et
services de renseignements : qu’est-ce qui explique leur
‘’refonte’’ ? ‘’Le pouvoir a entrepris de réorganiser les forces de
défense et de sécurité : des éléments sans lesquels aucun pouvoir ne peut
s’installer au Gabon quel que soit le choix des électeurs. Atteint cette année
par la limite d’âge, le patron de la garde républicaine est devenu conseiller
spécial. Tous les soldats qui ont le malheur d’être promus par BLA et ses
hommes ont été débarqués. Vrai ou faux, seuls les confères détiennent le
secret.

Coronavirus

Le masque
de Louis Gaston Mayila, un sujet à polémique qui enflamme les réseaux sociaux.
Et pour mieux s’attaquer au personnage, ‘’La Une’’ du 6 avril 2020, à la page 8,
c’est-à-dire au dos du journal, titrait : ’’Alerte ! Sujet gravement
atteint du Cupid-19 (covid-19, ndlr)’’. Une preuve manifeste que L.G MAYILA qui
manque d’usine de fabrication de masques cherche un sponsor. Mais si c’est de
cet acabit-là, il va falloir réfléchir par deux fois le mot ‘’cupide’’ n’est
pas pour faire sourire !

Pour les
amateurs de la viande de brousse, cessez d’avoir l’eau à la bouche ; ni
consommation de la tendre chaire de pangolin ni de chauve-souris.

‘’L’Union’’,
dans sa livraison du 6 avril revient avec arguments, aux pages 7 et 8 en
titrant : ‘’La consommation du pangolin et de la chauve-souris
interdite !’’ En effet, le ministre des Forêts, Pr Lee White a pris le 31
mars 2020, un arrêté portant interdiction de la chasse, de la capture, la détention,
la commercialisation, le transport et la consommation de toutes les espèces de
pangolin et de chauve-souris sur toute l’étendue du territoire national. Une
décision similaire avait été prise lorsque notre pays a été touché par le virus
Ebola.

‘’L’Union’’
du 7 avril 2020, à la une et aux pages 2, 3,5 et 10 titrait : ‘’Covid-19 :
dépistage, quel mode d’emploi ?’’ C’est vrai que le gouvernement attendu
sur les volets sociaux et économique, l’est aussi sur le plan sanitaire pour
annoncer le calendrier du dépistage massif décidé par le Président Ali Bongo
Ondimba sur recommandation du Conseil scientifique. Il s’en est inspiré par
l’OMS. Il s’agit des modalités de ces tests essentiels pour endiguer la
propagation du covid-19. En tout cas, l’objectif visé est pertinent.

‘’L’Union’’
du 8 avril 2020, à la une et aux pages 2, 3, 5 et 16 titrait : ‘’Covid-19 :
avançons masqués’’. Et pourtant, l’OMS a révisé ses recommandations dans la
lutte contre la propagation du Covid-19 ; ouvrir la voie à une
généralisation du port du masque.

‘’L’Union’’
du 9 avril 2020, à la une et aux pages 2, 3 et 15 titrait : ‘’Covid-19 :
l’Etat va sévir’’. C’est le ministre de l’intérieur qui frappe du poing sur la
table. Les violations répétées des mesures adoptées, dont le confinement partiel,
en vue de limiter la propagation du covid-19 l’excèdent. Il va recourir au
bâton, s’il le faut, à l’encontre des contrevenants. Le patient O témoigne de
sa guérison pour éveiller la conscience de ceux qui doutent.

‘’Gabon
Matin’’ du 06 avril 2020, à la page 10 titrait : ‘’Quid des autres malades
dans les hôpitaux’’. En effet, le personnel de santé met toutes ses forces dans
la prise en charge des patients infectés du coronavirus. Les patients atteints
d’autres pathologies sont certes toujours pris en charge, mais ce point suscite
quelques interrogations.

‘’Echos du
Nord’’, à la page 3 titrait : ‘’Lutte contre le covid-19 : l’Afrique
doit saisir cette opportunité pour son indépendance totale’’. Au lieu de courir
derrière l’aide internationale comme tentent de le faire les pays de la zone
franc via des annulations des dettes. C’est là l’une des recommandations
de la réunion des ministres des Finances à Brazzaville, ou pour un recours à la
Banque Mondiale, le Sénégal s’est engagé vers ce processus. Une forme de
recolonisation alors que le Nigeria et le Ghana ont refusé cette forme d’aide,
ils prennent un schéma valeureux, faire face à leurs dettes et remettre en
cause les accords.

‘’F.D’’ du
10 avril 2020, à la une et aux pages 3, 4 et 6 titrait : ‘’L’épidémie est
désormais d’origine communautaire’’. Des contaminations entre personnes
localement. Le constat est triste pour le porte-parole du COPIL : les
premiers responsables de la santé publique ne sont pas totalement conscients :
l’information de rester chez soi. L’épidémie entame son parcours communautaire.

Vie des partis

Les partis
politiques ont du mal à cacher qu’ils ne voient pas d’un bon œil l’irruption de
la pandémie du covid-19 qui les relèguent au second plan.

‘’Echos de Missamba’’,
proche du pouvoir, du 06 avril 2020, à la Une et à la page 3 a ostensiblement
choisi de parler du sujet et l’échelle de valeur des griefs en
titrant : ‘’Fabrice Andjoua Bongo Ondimba : la cible des vendeurs
d’illusions’’. En effet, est-ce parce que l’on porte un patronyme ? Ou
est-ce parce que l’on est proche des tenants du pouvoir ? Depuis quelques
temps, l’actuel DG du Budget et du contrôle financier est victime d’attaques
cibles : détournements de lignes budgétaires et construction des
résidences hors normes. Pour de nombreux agents de la DGBC, ces accusations
sonnent évidemment faux. Il est à la base d’une réelle stabilité dans la
gestion du Budget de l’état. Ce qui ne se faisait pas quelques années.

A la même
page, ‘’La mobilisation des politiques’’. En effet, le Premier ministre avait
réuni l’ensemble de la classe politique pour une union sacrée, une sorte de
bouclier face à cette menace sanitaire. Informer de la dangerosité de la
maladie et les mesures prises par les autorités pour y faire face. Les acteurs
politiques, la société civile et les autres forces vives. C’est un désir de
voir se réaliser une ‘’union sacrée’’ voulue de toutes parts et expliquer aux
populations les risques encourus et les méthodes adoptées pour éviter la
propagation à l’intérieur de nos frontières.

A la même
page 3, ‘’CNR/ présidentielle 2023 : quand l’opposition veut jouer la
fibre ethnique’’. En effet, avec l’opposition radicale Gabonaise, on n’est
jamais loin d’un coup d’éclat permanent, dès lors que ses spécimens doivent confronter
leurs idées avec d’autres compatriotes qui n’ont pas la même vision
politique qu’eux. Ils n’ont plus rien à proposer de concret. Et on comprend
pourquoi des têtes commencent à émerger et s’émancipent. Les ayatollahs de la
Coalition pour la Nouvelle République (CNR) ont choisi pour 2023 la Stratégie
du Repli Identitaire et de la fibre ethnique comme pour espérer vaincre le
signe indien dans trois ans. L’heure est à la résignation : ils mesurent
l’erreur commise en prônant le boycott. Certains doutent de la capacité de Jean
Ping alors qu’Ali Bongo se rétablit plus vite que prévu.

A la page
4, ‘’Nourredin Bongo Valentin courtisé par des ‘’prédateurs politiques’’. En
effet, l’on observe une cour assidue de nombreux acteurs politiques de la
majorité et du PDG à l’endroit du Coordinateur Général des Affaires
Présidentielles, Nourredin Bongo Valentin. Tombés en disgrâce avec la montée
percutante de l’ancien DCPR, par d’incessants appels du pied à Nourredin Bongo
espèrent conquérir à nouveau la confiance du président de la République à
travers son collaborateur. Ils ne visent que l’intérêt personnel et veulent
revenir aux premières loges.

A ce sujet, nous pensons que le Chef de l’Etat peut travailler
avec tout le monde. Le Gabon, pour se développer, a besoin de tous ses enfants.
L’heure est à l’unité de tous.

‘’Le
Diagnostic’’ N°94 à la Une s’interrogeait en titrant : ‘’qui pour
remplacer Tony Ondo Ma et Renaud Allogho ?’’. C’est en tout cas une
enquête menée récemment à Oyem et Bitam qui fait grincer les dents au sein du
pouvoir. Silence, on pavoise. Officiellement, personne pour remplacer Tony Ondo
Mba et Renaud Allogho Okoue. La province risque de basculer dans l’opposition. Les
deux ont marqué l’histoire politique de la province en peu de temps en
mobilisant des masses. ‘’Allez chercher le camarade Allogho, c’est lui qui nous
a montré qu’on pouvait faire de la politique avec le PDG’’. Tony Ondo Mba a
offert plusieurs dons à la jeunesse scolaire de Bitam en si peu de temps :
‘’la remontada’’. Après Medouneu de Mba Obame, Minvoul de Dzibi, Ali Bongo a
intérêt de revoir la copie.

‘’Nku’u le
messager’’, proche de l’opposition, du 7 avril 2020, aux pages 2 et 3
titrait : ‘’Les acteurs politiques Gabonais fumigènes : ils se
camouflent toujours un écran de fumée’’. Un tel écran de fumée avant l’élection
de 2016, la DTE (Destitution-Transition-Election) Jean Ping et ses
partisans furent vilipendés. L’écran de fumée se dissipa avec
l’ajustement  des résultats du Haut-Ogooué. 2018, élections
législatives, écran de fumée et le bord de la piscine des charbonnages, Barro
Chambrier évoque l’utopie. La maladie d’Ali Bongo, vacance du pouvoir.

Pendant que
l’on divertit le peuple derrière ce nouvel écran de fumée, les tenants du
pouvoir se préparent. Deux lignées de la ‘’feuille royale’’ ne se camouflent
pas derrière des écrans de fumée, laissant les acteurs ‘’fumigènes’’ de
l’opposition divertir avec la ‘’vacance du pouvoir’’. La Cigale avait passé
tout l’été à chanter pendant que la fourmi accumulait des réserves de
nourriture. Casimir Oyé Mba, en homme d’Etat, a osé parler de probables
discussions avec ceux d’en face en 2016. Il fut vite rabroué. En 2020, il
échange avec Julien Nkoghe Bekale sur la pandémie, sa hauteur d’esprit fait de
lui un homme d’Etat. Mais il est dans ‘’une galère’’, qui n’aurait pas dû être
la sienne.

‘’La
Nation’’ du 1er avril 2020, à la page 8 titrait : ‘’PDG : que cache
le silence d’Issoze Ngondet ?’’. Ancien 1er responsable
politique du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir) dans l’Ogooué-Ivindo,
Emmanuel Franck Issoze Ngondet ait été relégué au rang de simple
militant : il n’a pas été nommé. Pourtant, il a défendu Ali Bongo en 2009
et 2016 allant jusqu’à ce score de 99%. On a cru l’humilier, mais l’homme
silencieux observe.

‘’L’Union’’
du 10 avril 2020, à la page 8 titrait : ‘’covid-19 : le CND invite
les partis politiques à relayer l’Etat’’. En effet, la remise du matériel
médical aux partis politiques, le ministère de la santé a remis le mercredi 8 avril
par le président du Conseil National de la démocratie (CND) 76 000
masques, 157 thermoflashs et 880 gels hydroalcooliques. Les partis politiques
doivent relayer l’Etat qui ne peut tout faire.

‘’L’union’’
du 11 avril 2020, à la page 7 titrait : ‘’les propositions du CLR’’. En
effet, le Centre des Libéraux Réformateurs (CLR, majorité) s’est récemment
prononcé sur la pandémie à Coronavirus. C’est le secrétaire général, Jean-Claude
Ivala qui salue les mesures, décrétées par le Chef de l’Etat. Le parti fondé
par le Général à la retraite Jean boniface Assele participe à cette lutte contre
la pandémie à l’origine de la crise sanitaire et économique. Le CLR propose
l’application immédiate de ces mesures (gratuité de loyers, la banque
alimentaire, réduction des tarifs d’abonnements de bouquets et internet).

Economie

Il nous
faut rester concentré sur la gestion du pays, un dossier sur la BICIG est
traité par 5 organes de presse.

D’abord
’’Echos du nord’’, dans sa livraison du 6 avril 2020 apporte du grain à moudre
à la page 7 en titrant : ‘’Banque Internationale pour le Commerce et
l’Industrie du Gabon : Bene Sammari prend les commandes’’. Deux ans après
le décès de son ancien DG, Claude Ayo Ighenda, le Conseil d’Administration de
la BICIG a nommé un nouveau dirigeant : Bene Sammari, ancien de la Société
Générale en France, un connaisseur de la zone CEMAC. On parle de ce crédit de
24 milliards du Trésor public du Gabon qu’il (Trésor) aura du mal à rembourser.
Bene Sammari sortira difficilement la BICIG des errements dans lesquels l’ont
conduite Ley et son équipe. Il doit déployer son talent, une fois qu’il a pris
les commandes. Il y a la succession SIMONET. La Banque va-t-elle perdre 450
millions de FCFA ?

‘’Le
Temps’’, à la page 6 titrait : ‘’Secteur Bancaire, BNP-PARIBAS quitte
définitivement BICIG et le Gabon’’.

Cette
annonce faite par le ministère de l’économie et des finances le lundi 6 avril
dernier est la finalisation du processus de cession des actions détenues par le
groupe BNP-PARIBAS sur la BICIG. Ce qui en dit long sur le départ de
l’actionnaire historique. Cette cession fait revoir son modèle économique et la
gestion de son implantation géographique, c’est le dernier groupe bancaire
français au Gabon. Tout un symbole.

‘’La Une’’,
à la page 6, revient sur cette actualité économique brûlante en titrant
prodigieusement : ‘’La BICIG tombe dans le giron marocain’’. Récemment
rachetée par les Marocains. Le confrère prend soin de préciser que c’est par
l’intermédiaire du groupe indien, Banque Atlantique, une filiale du groupe
Banque centrale Populaire (BCP) du Maroc. Dès la transaction connue : 26
milliards de FCFA à BNP-Paribas, c’est la Commission Bancaire d’Afrique
Centrale (COBAC) qui donnera son avis le mois prochain.

‘’Matin
Equatorial’’, à la page 4 maintient son analyse sur la BICIG en titrant :
‘’L’Etat reprend le contrôle de la BICIG’’. En revanche, le confrère souligne
l’acquisition des actions du groupe BNB-PARIBAS, à hauteur de 47,04% par le
Fonds Gabonais d’Investissement Stratégiques (FGIS). De ces négociations,
l’Etat reprend le contrôle.

‘’L’Union’’
du 7 avril 2020, à la page 8 titrait sans ambages : ‘’Banque : le
FGIS actionnaire à 47% de la BICIG’’. Certes, l’accord est définitivement
conclu : le Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques et BNP-PARIBAS.
C’est le ciment Gide Loyrette Nouel qui a annoncé le transfert de propriété le
2 avril dernier sur son site Internet. Pour le fonds Monétaire International
(FMI), il faut l’accord à la COBAC.

‘’L’Union’’
du 11 Avril, à la page 6 titrait : ‘’Covid-19, le FMI accorde un prêt de
88 millions de francs au Gabon’’. En effet, cette aide contribuera grandement à
satisfaire les besoins de financement extérieur urgents et à préserver l’espace
budgétaire nécessaire aux dépenses de santé liées au covid-19.

A la même
page : ‘’Le covid-19 ne passera pas par l’OPRAG’’. C’est ce que l’Office
des Ports et Rades du Gabon (OPRAG) espère traduire dans les faits. En effet,
le DG a affirmé que : ‘’L’Oprag est dans le comité de crise depuis
longtemps’’. Apollinaire Alassa estime que le seul remède trouvé est la
sensibilisation et l’observation des mesures barrières.

‘’L’Union’’ du 7 avril 2020, à la page 6 titrait
‘’covid-19 : pas de rupture des stocks en vue dans les magasins’’. En
effet, le directeur Général de l’Office des Ports et Rades du Gabon (OPRAG) a
précisé que même s’il y a confinement, le trafic par voie maritime n’est ni
interdit, ni arrêté. Aucune rupture de stocks n’est envisageable. Mais il n’y a
pas d’entrepôts frigorifiques. Il lance un appel aux autorités de penser à construire
des entrepôts ou ventres du pays.

L’Union du 11 Avril à la page 8, d’abord ‘’Infrastructures
ferroviaires : reprise imminente des travaux des zones instables’’. En
effet, le secrétaire exécutive de l’Autorité de régulation des transports
ferroviaires (ARTF) a convoqué les principaux acteurs pour évoquer avec les
entreprises adjudicatives des chantiers tous les aspects liés à la technicité
des ouvrages à réaliser, les financements, les zones instables. C’est la TVA
qui finance ces travaux.

Toujours à
la même page 8, ‘’logements sociaux de Bikélé : remobiliser les
financements’’. On parle déjà de la réunion entre le ministre de l’Habitat et
la société nationale immobilière (SNI) ainsi que l’unité de coordination du
projet. De ces discussions, le gouvernement compte relancer ce projet conçu
pour permettre à de nombreux  gabonais d’acquérir un logement décent.
Depuis 5 ans, plus de 694 réservataires attendent. Il reste 4 milliards 900
millions de francs à être décaissée. L’enveloppe que détiennent les entreprises
qui ont commencé. Il faut un audit pour faire toute la lumière sur la
responsabilité de chaque acteur.

‘’L’Union’’
du 9 avril, à la page 6 titrait :’’Le Gabon commercialise ses propres gels
hydroalcooliques’’. Ce hasard décidera en effet que la zone économique à régime
privilégié (ZERP) de Nkok se dote d’une unité de production de l’entreprise
‘’la santé pharmaceutique’’. Le premier lot livré officiellement le 7 avril
dernier était attendu : 3000 litres de gels hydroalcooliques à l’office
pharmaceutique national (OPN). Les gels ont été présentés sous l’appellation
Santibac ‘’antibactérien de la santé pharmaceutique’’. Des récipients de 500ml,
1l et 5L. C’est quand même un rythme de production journalière de 9000 à 10 000
litres.

A la même page 6 : ‘’Réduire les coûts des communications
en temps de confinements’’, c’est le ministre d’Etat à la communication qui
voulait s’imprégner des offices mises en place par ces maisons en cette période
de crise sanitaire de covid-19 qui contraint les foyers à changer leur mode de
vie. Les abonnés de canalbox auront accès à plus de 1 million de livres,
documents, titres de presse.

‘’L’Union’’
du 8 avril 2020, à la page 4 titrait : ‘’L’aganor prépare une norme pour
la fabrication des masques au Gabon’’. L’agence Gabonaise de normalisation
(AGANOR) a mis en place le comité technique CT10 ‘’santé et social’’ en vue de
la contextualisation de la norme de fabrication des masques au Gabon. Le but
est d’encadrer la fabrication artisanale et semi-industrielle des masques
barrières à l’échelle nationale.

A la page
8 : ‘’Total Gabon : 30 milliards de francs de dividendes pour les
actionnaires’’. En effet, le Conseil d’Administration a constaté le niveau de
résultat de distribuable, et confiant dans la solidité du bilan de la société,
a décidé de proposer à l’Assemblée Générale ordinaire des actionnaires,
convoquée le 29 mai 2020 la distribution d’une dividende de 11 dollars par
action identique à celui de l’exercice précédent : soit 30 milliards de
francs pour l’ensemble des actionnaires.

Société

La légende
de la fête pascale active les meilleurs cerveaux de fidèles. La seule présence
de ce covid-19 plus médiatisé ne peut pas nous faire oublier la riposte.

‘’L’Union’’
du 11 avril et du 7 avril en faisant état. D’abord à la page 10, de ce 11
avril, titrait : ‘’Pâques : une célébration à huis clos’’. Des messes
relayées à travers les Télévisions et Radios Locales. Les fidèles privés
d’églises ne manquent pas de solutions pour vivre ce moment. Ensuite,
confinement oblige : une petite dizaine de personnes avec la
distanciation.

Le 07 avril
2020, à la page 15, titrait explicitement : ‘’Religion : le dimanche
des rameaux sans fête, toute les obédiences confondues, la communauté
chrétienne, pour cause de confinement, n’a pu célébrer le dimanche des rameaux
dans les différentes paroisses.

‘’Matin
Equatorial’’ du 8 avril 2020, à la page 6 titrait : ‘’Religion : la
semaine sainte chrétienne sans les fidèles’’. Depuis bientôt un mois, les lieux
de cultes qui rassemblent des milliers de fidèles, lors des offices religieux
sont fermés au Gabon, à l’instar d’autres pays touchés par la pandémie au
covid-19. Ces églises étant fermées, mais vivant des aides (dîmes, quêtes) dons
en nature interpellent le gouvernement de leur venir en aide.

A la page
3 : ‘’Dérives dues au coronavirus’’ : montée en force du
corona-business à Libreville et ses environs’’. Beaucoup avaient cru que le
confinement partiel allait freiner le phénomène de racket routier et des
contrôles intempestifs dans les quartiers, mais l’ingéniosité de ces adeptes de
pratiques peu orthodoxes pousse à demander de l’argent. Ces rackets et ces
contrôles véreux que d’aucuns ont qualifié et ‘’corona-business’’.

‘’L’Union’’
du 11 avril 2020, à la page 5 titrait :’’covid-19 : remise de peine
pour 680 détenus’’. Il s’agit de protéger les pensionnaires de l’univers
carcéral contre le virus. 680 détenus issus de l’ensemble des prisons du pays
condamnés pour des délits dont la peine restant à purger est inférieure à 6 mois.

A la même
page 9 : ‘’e-Bourse, nouvelle procédure de demande de bourse’’. L’agence
nationale des bourses du Gabon (ANBG) a mis en place des dispositions depuis le
début de cette crise sanitaire : ‘’se connecter sur e-bourse avec
leur numéro de bourse comme identifiant et la date de naissance au format
JJ/MM/AAAA comme mot de passe’’ sur www.anbg.ga.

‘’L’Union’’
du 10 avril 2020 aux pages 12 et 13 titrait : ‘’ces soudaines
reconversions autour du  covid-19. Entre les vendeurs de gants, de
masques ou encore les stylistes locaux, ils ont décidé d’apporter leur savoir-faire
à la lutte ; ils opèrent des reconversions pour tirer leur épingle du jeu.
Ceux qui vendaient des boissons gazeuses, vendent à présent des masques et
gants.

A la même
page 15 : ‘’Bailleurs et locataires dans l’expectative’’ la mesure
présidentielle de suspendre le paiement des loyers pour les personnes sans
revenus pendant la période de confinement. C’est la contestation des bailleurs,
les locataires applaudissent.

Mais, les explications du ministre de l’économie sont claires.
Il n’y a aucune discrimination. Le loyer sera remboursé jusqu’à 250 000 francs
CFA.

‘’L’Union’’
du 9 avril 2020, à la page 9 titrait :’’confinement partiel : le beau
geste d’Ecuelle Manga’’. C’est suite à l’appel à la solidarité nationale lancé
par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba que le Footballeur International
Gabonais, Bruno  Ecuele Manga vient d’offrir à 140 familles plusieurs
lots de produits alimentaires de première nécessité. Un geste louable.

‘’L’Union’’
du 8 avril 2020, à la page 11 titrait : ‘’Interpellé pour contrefaçon de
solutions hydroalcooliques’’. Des personnes désireuses de se faire de l’argent
facile en cette période réveillent leur génie créateur. C’est ce qui s’est
passé avec E.G.F.S.T interpellé le 4 avril courant à Akanda pour trafic de
solutions hydroalcooliques qu’il fabriquait dans un laboratoire clandestin. Les
clients se retrouvent avec des enflures, la police est saisie. Le contrefacteur
arrêté, risque 7 ans d’emprisonnement.

A la page
9, ‘’Le Pr Alexis Mengue M’oye préside un jury à Paris Sorbonne’’, un fait
rare ; un enseignant chercheur africain sollicité pour présider un Jury de
Thèse en Europe. La prestigieuse Université Française Paris-Sorbonne sort de
sentiers battus. Le Professeur Agrégé d’histoire et civilisations, Alexis
Mengue M’Oye de l’Université Omar Bongo (U.O.B) de Libreville, et la thèse du
compatriote Jean  Mariole  Kombila Yebe Makoundou pour
l’obtention du grade de l’Antiquité’’. Un travail satisfait qui a obtenu la
mention très honorable du jury.

‘’L’Union’’
du 7 avril 2020, à la page 11 titrait :’’Rufin Dikoumba : ‘’les
crimes à tendance sexuelle ont dominé notre session criminelle’’. Sur 26
dossiers enrôlés, les dossiers relatifs aux crimes à tendance sexuelle ont
dominé cette session criminelle qui s’est tenue entre le 27 Février et le 13
Mars 2020 au Palais de Justice d’Oyem. Le procureur général près la Cour
d’Appel Judiciaire d’Oyem invite les parents à reprendre en charge leur devoir
d’éducation et d’encadrement envers leurs enfants.

‘’F.D’’ du
10 avril 2020, à la page 2 titrait : ‘’Meurtre à Melen-Dakar par
Oyem : Elle abat son concubin à l’aide d’un calibre 12’’.

A.N.E, 50 ans,
a abattu à bout portant son concubin au moyen d’un fusil de chasse de type de
calibre 12. La victime D.N vivait ensemble avec elle. Pour une histoire de
jalousie. Elle n’a pas digéré la relation amoureuse avec une autre femme
du village : un affront qui la fait entrer dans une colère noire et
commettre l’irréparable.

Social

‘’Echos du
nord’’ du 6 avril, à la page 2 titrait : ‘’Education Nationale :
aucune solution réaliste en vue’’. Quelle solution face à la probabilité de
plus en plus grande que les cours ne reprennent guère cette année ? Les
élèves en classe d’examen et l’enseignement à distance. Et les autres ? Où
est le principe d’égalité de tous devant l’éducation ?

Sports

‘’L’Union’’
du 8 avril 2020, à la page 15 titrait : ‘’10 km de Port-Gentil 2020 se
courra à une date ultérieure’’. La 4e édition de l’emblématique
course de 10 km de Port-Gentil a été reportée. Pour les passionnés
d’athlétisme, ce n’est que partie remise, l’urgence est à la lutte contre cette
pandémie.

‘’L’Union’’
du 9 avril 2020, à la page 12 titrait : ‘’Géraldine Robert : ‘’une
vision et de nouveaux objectifs’’. Il faut recentrer les jeunes vers des
activités saines et les éloigner de l’oisiveté. Alors que la lutte contre le
coronavirus est d’urgence, les activités sportives sont suspendues. On attend.
Elle cette exprimée dans une interview.

International

Les
nouvelles brèves de ‘’l’Union’’ du 9 avril 2020 à la page 19 : ‘’Boris
Johnson ‘’stable’’ en soins intensifs. Le Premier Ministre Britannique, Boris
Johnson qui se trouvait mercredi 8 avril 2020 dans un état stable pour sa
troisième journée en soins intensifs où il se battait contre le coronavirus est
finalement sorti de l’Hôpital Londonien St Thomas. Il est désormais testé
négatif au Covid-19.

PRENEZ SOIN
DE VOUS : RESTEZ CHEZ VOUS

FIN/INFOSGABON/2020

Copyright Infos Gabon

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Avec Info Gabon

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