C’est une évidence,le Gabon n’assimile pas ce que la mère patrie,la France fait.Le pays de feu le père de l’indépendance, Léon MBA Minko a certes gardé la langue,les vices,mais pas les valeurs du pays du droit de l’homme.

Et la démonstration de ce qu’était cette colonie que le père de l’indépendance,Léon MBA Minko voulait comme un département d’ Outre Mer de la France vient d’être faite. Si la France a pris des mesures barrières, a confiné ses populations et mobilisé les médias pour lutter contre la pandémie, le Gabon l’a presque copié.Voila pour les mesures barrières et de riposte. Mais l’humaniste France a aussi pris les mesures accompagnement qui ont renforcé l’union sacrée bâtie autour de la lutte contre ce virus.Et le Gabon dans cette logique, a t-elle copié la France comme elle le fait dépuis le début de la maladie ? Que non,le pays des contrastes et du déni des réalités est plutôt muet.Son gouvernement ,si prompte à faire la propagande dit plutôt qu’il étudie les mesures d’accompagnement ,que les gabonais attendent. Que diantre! Étudier les mesures d’accompagnement ? Lesquels pour un gouvernement responsable peuvent s’élaborer en une journée?

Et oui, la pandémie du Coronavirus qui a eue raison du Monde moderne qui vit aujourd’hui sa pire épreuve après la deuxième guerre mondiale a aussi raison de la réputation, certes déjà écornée de ce foutu gouvernement qui navigue à vue ,incapable d’impulser un développement viable au pauvre peuple gabonais.

Habitué à leurs morgues chroniques, les gouvernants gabonais ont probablement sous estimé la maladie bien qu’ informés de ce qui se passait en Chine et en France.Les plus hautes autorités gabonaises n’ont pas daigné prendre des mesures de préservation et de protection des populations . Il a failli que la France qui a entretient des liens étroits avec le Gabon s’alarme et décide de protéger ses citoyens pour que notre gouvernement daigne en parler et mimer ses mesures qui ne tiennent pas compte de notre environnement.

Jusqu’à deux discours d’Emmanuel Macron,le Gabon s’occupait de ses turpitudes héritées de l’élection présidentielle de 2016 avec son corollaires des dégâts.

Puis ,comme par enchantement, le gouvernement va monter au créneau, sans réellement souligner la dangerosité de l’épidémie. S’ensuit une dérivé des réseaux sociaux qui condamnent le peu d’intérêt des gouvernants.

Jean Ping,leaders de la Coalition pour la Nouvelle République, va intervenir,demandant au gouvernement de prendre la mesure de la catastrophe causée par le Coronavirus. L’intervention de cet opposant arrive au moment où les mêmes réseaux sociaux distillent des informations de nature à jeter le trouble sur l’état l’indisponibilité du Chef de l’État ,Ali Bongo Ondimba que les internautes disaient mal en point et évacué à Londres où il serait en soins intensifs.

Deux à trois jours après, voilà que via les mêmes réseaux sociaux les gabonais apprendront que le Chef de l’État,Ali Bongo s’adressera à la nation et edictera les comportements à adopter pour lutter contre l’épidémie virulente du Covid-19.

L’intervention du Chef de l’État va confirmer ces dires et les mesures barrière qu’il va énoncer vont comme par hasard ressembler à celles que la France a prise lorsqu’elle a sonné la mobilisation contre le dangereux virus. Voilà pour les débuts de la riposte.

Deux jours après, le même Chef va revenir à la charge pour décréter un mini couvre- feu,mais rien pour les mesures d’accompagnement. Les gabonais, paniqués et apeurés vont rester chez eux pour attendre ces mesures qui les confinent sans savoir comment ils tiendront aussi longtemps.

Depuis,l’on est resté là jusqu’à quand certaines voix se sont élevées pour appeler à une contribution nationale des élites et opérateurs économiques. Le gouvernement plus prolixe à faire le suave qu’à servir les populations aurait déjà puis marquer sa solidarité vis-à-vis des secteurs et groupes sociaux impactés par la pandémie.Mais que non,le ministre de l’économie,un certain Ogandanga qui n’a jamais maîtrisé les méandres macroéconomiques, bavard à l’annonce de la pandémie est désormais un muet devenu « wanded ».

Il est servit au malheureux peuple que les fameuses mesures d’accompagnement sont a l’étude. Bon sang ,durant cette fameuse étude qu’on sait qu’elle accouchera d’une souris que deviendront les populations abandonnées à elles mêmes ?Même notre nouveau allié, le Maroc a déjà dit ce que les familles ont droit.

Les familles gabonaises attendent voir leur gouvernement envisager enfin les mesures de sauvegarde de peuple en danger.Un défi déterminant pour tous ceux qui obstruent inutilement le devant d e la scène publique. Coronavirus ou pas,le peuple vaincra!



Avec Le Touraco vert

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