Les membres de la société civile se disent prêts à affronter Nourredine Bongo et ont déposé plainte contre ce dernier.

La société civile gabonaise vient de porter plainte compte le fils du Président de la République,Nourredine Bongo Valentin, coordinateur général de la Présidence de la République pour enrichissement illicite. Pour le collectif des organisations non gouvernementales, l’accusé demeure un citoyen comme tout autre et doit répondre de ce chef d’accusation devant la CNLCI.

Lors d’une conférence de presse tenue au domicile de l’un de ses membres, les têtes de listes de cette société civile gabonaise, notamment Marcel Libama , Ghislain Malanda, George Mpaga, Jean Rémy Yama respectivement Président du mouvement ‘’ça suffit comme ça’’, Président du mouvement « Sauvons la République’’, Président exécutif national du ROLBG, et Président de la confédération syndicale ‘’Dynamique Unitaire’’ ont tenu à recadrer les choses quant à la plainte formulée contre la personne de Nourredine Bongo Valentin, et les réactions sensationnelles relevées sur les réseaux sociaux et autres plateformes expressives du pays.

La société civile gabonaise qui s’estime dépouillée de tout respect de la part des différentes réactions a tenu à reformuler les faits et sa détermination face à son élan, lequel consiste à exiger des éclairessissements sur les différents investissements du coordonnateur général des affaires présidentielles. Il est à noter que trois plaintes ont été annoncées au cours de cette sortie médiatique, à savoir celle auprès du Président de la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite, celle déposée auprès du Directeur général de l’agence nationale d’investigations financières, mais aussi, auprès du procureur de la République ,pour corruption active, corruption d’agents publics étrangers, détournements des deniers publics, blanchiment du produit du crime, enrichissement illicite, criminalité financière en bandes organisées, associations de malfaiteurs et pillage.

A toute fin utile, il est à rappeler que les faits remonteraient dans la nuit du 6 janvier 2020, aux environs de 23h, au cours d’une scène qui aurait opposé les gendarmes affectés aux missions de contrôle routier à des agents de la garde républicaine. Un véhicule de type HYUNDAI, immatriculé AB 348 W aurait été appréhendé au poste de contrôle mobile de gendarmerie du quartier dit Rio. L’interrogatoire subit par les agents de la GR aurait désigné Nourridine Bongo Valentin comme propriétaire de ces sacs



Avec Le Touraco vert

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