Libreville, Mercredi 22 Janvier 2020 (Infos Gabon) – Winston Churchill l’affirme volontiers : “Les hommes trébuchent parfois sur la vérité, mais la plupart se redressent.” C’est un fait sans équivoque : la nomination de Noureddin Bongo Valentin a fait perdre le bon sens, le discernement et la maîtrise de soi au nombre des nostalgiques des impulsions malsaines en politique nationale.

Une histoire abracadabrante qui n’a des repères spatio-temporels que des
lieux dits, Rio, pour meubler la scène, les personnages censés s’entendre et
s’apprécier sont dans une intrigue de négativité des principes républicains. Quelle
diversion nuisible !

Qu’à cela ne tienne, les uns sont dans une fourgonnette estampillée GR
(Garde Républicaine). Et comme par une invraisemblable connexion, ils
transportent des milliards, que personne n’a pu compter sur place. Le présumé
destinataire, tout trouvé, le fils du président. Que reste-t-il de notre bon
sens empoisonné ?

Quels arguments pour acquérir la force de l’évidence ? C’est trop beau pour
être vrai ! Un refrain que les leaders de la société civile vont distiller
comme pince-sans-rire à travers la toile. Un régal de les entendre s’époumoner
alors que les loups entre eux ne se mangent pas. Cette corrélation est souvent
vantée mais mise dans cette narration au bas de l’échelle, étonne.

De fait, la société civile entre dans la danse pour lutter contre les
moulins à vent avec comme premier fait d’arme : porter plainte pour corruption,
concussion, blanchiment d’argent, détournement des deniers publics. Cette
jactance est maladroite parce que les preuves avancées ne résistent pas au
doute.

Quelle que soit l’issue de cette affaire, la société civile que
représentent quatre leaders souffle le chaud et le froid et cette information
passe mal dans l’entendement des gens puisque cela n’arrive pas à créer une
grosse pomme de discorde. Maladresse ou coup de Jarnac ? Toujours est-il qu’en
racontant cette trouvaille même à un enfant, il reste tout subjugué sur les
forces de l’ordre qui se regarderaient en chiens de faïence au point
d’épouvanter l’autre.

Une provocation supplémentaire qui dénote leur inaptitude à fouiner dans
les dossiers républicains le poids des mots au lieu de ces travaux d’Hercule. Prendre
parfois l’initiative qui peut se retourner contre vous, fait penser à la guerre
entre Spartes et Athènes, lorsque Athènes a commis la faute d’une expédition
punitive, les alliés aux Perses lui ont fait perdre la victoire. Les
détracteurs de Noureddin sont devant un dur apprentissage. Si ce n’est pas une
erreur de casting, c’en est une !

FIN/INFOSGABON/EM/2020

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Avec Info Gabon

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