Gabon - Appel-à-l’unité-nationale.

 

 

Appel à l’unité nationale : un Gabon à "bâtir ensemble ou seulement avec quelques-uns ?"
Gabon – Appel-à-l’unité-nationale.

Aujourd’hui, s’unir afin de redonner à ce bout de terre qui se nomme le ″Gabon″, ce qui fait sa grandeur, sa force et son rayonnement par tous ses enfants, quel que soit le bord, est une exigence qui ne souffre d’aucune contestation. 

Par cette approche pragmatique et non partisane, tous rejoignent la vision portée par feu Président Léon Mba Minko « Gabon d’abord » et non « moi, ma famille, mon clan, mon village, ma province, mes alliances familiales, etc… d’abord », et qui englobait pour le jeune Etat en construction, les idéaux de solidarité, de partage, d’assistance mutuelle, d’équité, de justice sociale, de fraternité et de bonne gouvernance.
 
 
Pour bâtir ensemble, surmonter les défis, apporter un soutien efficace et efficient au pays, cela dépend de la bonne volonté de chaque individu non des désidératas d’un tel ou une telle. Même si devant une configuration comme celle actuellement à l’ordre du jour sur tout le territoire national, on a le devoir de contribuer à son niveau et sa place. La décision personnelle de se mettre au service de la patrie, tout long notre jeune histoire a guidé de nombreux compatriotes avant et après l’indépendance.
 

L’esprit de sacrifice suprême et d’amour pour sa patrie qui animait le capitaine Charles N’tchoréré en son temps
, en est un bel exemple.  Sa lettre d’adieu à son fils, avant d’être fusillé par les Allemands interpelle. Elle exprime avec force et courage que l’attachement indéfectible à sa terre doit être placé au-dessus toutes autres  considérations :  « La vie, vois-tu, mon fils, est quelque chose de cher, cependant servir sa patrie, même au péril de sa vie, doit l’emporter toujours ! J’ai une foi inébranlable en la destinée de notre chère France rien ne la fera succomber et s’il le faut pour qu’elle reste grande et fière de nos vies, eh bien… qu’elle les prenne. » – On enlève le nom « France » et on met « Gabon« , qu’on soit du Nord, du Sud, de l’Est , de l’Ouest, du Centre et au-delà des mers chacun s’y retrouve pleinement.
 
Les grandes plumes rétorqueront, comparaison n’est pas raison, je suis d’accord. Mais qu’ils expliquent aux 600000 gabonais qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, pas besoin d’enquête, ces chiffres sont celles du FMI, si l’insécurité sociale permanente dans laquelle certains finissent par y laisser leur existence n’est pas pire que tout?
 

Si un appel à œuvrer en commun est biaisé et souffre d’incompréhension dès le départ, au point que les critères qui  s’y rattachent sont sujets à caution. Alors, quel soit la personne qui fait ou fera cette exhortation, illustre ou ordinaire, c’est du temps perdu, car tant que le deux (2) Gabon continueront à cohabiter et à se regarder en chiens de faïence, le pays restera fracturer et très loin de l’image d’un Gabon « Un et indivisible« 
 
 
Par Anne Marie DWORACZEK-BENDOME
09 janvier 2020

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