RDC: les Tshisekedi au front contre le viol et le handicap

RDC: les Tshisekedi au front contre le viol et le handicap

La République démocratique du Congo « ne doit plus être la capitale mondiale du viol », a affirmé Denise Nyakero Tshisekedi, l’épouse du président congolais Félix Tshisekedi qui s’est, lui, engagé pour l’inclusion des personnes handicapées. « La honte doit être bannie, le crime puni et la justice doit être rétablie », a déclaré la première dame mardi soir à Kinshasa lors d’une cérémonie contre les violences sexuelles organisée par les Nations unies.

Mme Tshisekedi a été désignée « championne de la prévention de la violence sexuelle liée aux conflits » par la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies sur ce sujet, Pramila Patten. « La RDC a parcouru un long chemin », a déclaré Mme Patten samedi à Bukavu, dans le Sud-Kivu (est) agité depuis 25 ans par des conflits et des groupes armés qui menacent les civils.

A Bukavu, un milicien a été condamné mi-novembre à la perpétuité pour des viols et meurtres commis en 2018. « Malheureusement, les violences sexuelles sont toujours une douloureuse réalité du conflit », a-t-elle ajouté. « Nous avons constaté qu’en 2019 il y a une augmentation dans les cas vérifiés par les Nations unies. Et donc nous avons du travail ».

Pour sa part, le président congolais Félix Tshisekedi a salué « la citoyenneté des personnes vivant avec un handicap », à l’occasion d’une journée mondiale des Nations unies sur ce sujet. Il a estimé que la création d’un ministère délégué en charge des personnes avec handicap est « un pas » vers « l’égalité des chances ».​



Avec La Libre Afrique

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