Les cinq candidats à la présidentielle du 12 décembre en Algérie: Ali Benflis, Abdelmajid Tebboune, Azzedine Mihoubi, Abdelaziz Belaid et Abdelkader Bengrina ont participé vendredi soir à un débat télévisé . Chacun a essayé de vendre son programme politique sans pour autant dans le fonds. Le format strict du débat n’a pas favorisé d‘échanges profonds.

Chaque candidat devait répondre à son tour en deux minutes à une question précise relativement à la situation politique, économique et sociale du pays.Résultat, les téléspectateurs sont resté sur leur faim du fait des généralités égrenées. Tous, rapporte l’AFP ont essayé de se proclamer proches du “Hirak”, le mouvement de contestation qui secoue l’Algérie depuis le 22 février et qui rejette massivement le scrutin pour lequel ils sont candidats.

Ce premier débat présidentiel télévisé dans l’Histoire de l’Algérie, est une initiative de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie). Les chaînes de télévision publiques et privées ainsi que la radio nationale ont retransmis le débat.
Pour l’ONG Munathara, basée à Tunis, qui organise des débats dans le monde arabes, celui-ci “ne répond pas aux normes internationales de transparence et d’indépendance vis-à-vis de l‘État”.

ParRegardsurlafrique avec Africanews Jean David MIHAMLE



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