Presse : plume schizophrénique et volonté de nuire !

Sans avoir la prétention d’être l’avocat du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba –qui n’est pas un humanoïde, comme on le voit dans les films de science-fiction-, il est rédhibitoire de constater le travail de sape exécuté, avec dextérité par une certaine presse. Les dernières commémorations du 59e anniversaire de l’indépendance du Gabon, le 17-Août, à côté de la traditionnelle cohorte des ragotins qui s’abreuvent aux «nouvelles» des caniveaux, elles ont aussi donné lieu à toutes sortes d’affabulations et de désinformations de la part de certains confrères, à l’instar de ceux d’un journal en ligne africain : « Afrik.com ».

Si c’était un journal en ligne gabonais et animé par des compatriotes, on aurait crié qu’ils étaient sous l’effet des produits psychotropes, ou les fameux « kobolos ». Pour des gens dont le desk se trouve hors du Gabon, c’est quand même fort de café.

Sans accabler nos confrères, il faut reconnaître qu’ils viennent de se fourvoyer dans le rendu, en rapport avec les célébrations du dernier 17-Août. Alors que tout était public, et que chacun pouvait avoir son opinion, quant à la présence effective d’Ali Bongo Ondimba sur les différents sites retenus pour les manifestations relatives à cet anniversaire, nos brillants confrères en ligne se sont plutôt surpassés, dans un papier intitulé : « Gabon, Ali Bongo : la belle preuve de vie, mais… » Ce que tout le monde a vu et entendu a échappé à nos confrères. Leurs correspondants et journalistes accrédités à Libreville se trouvaient sur Mars, ou souffriraient de daltonisme.

Dans l’extrait dudit papier publié en ligne (19/8), on peut s’interroger sur l’état psychologique des plumassiers de « Afrik.com » « (…). Ali Bongo en vie oui, mais dans quel état ? C’est là la question, d’autant que le Président ne s’est, à aucun moment de la parade militaire, levé pour saluer ses troupes, comme il avait l’habitude de le faire les années précédentes. En plus, Ali Bongo n’a pas prononcé le discours tant attendu qu’il devait adresser à la Nation. La dernière fois que le dirigeant avait prononcé un discours, c’était à l’occasion du nouvel An 2019. (…) ». De quoi, pour nos confrères, décrocher le prochain Prix Pulitzer 2019, avec une telle plume.
Albert Camus, en plus d’être un écrivain de renom, fut aussi un brillant journaliste. Il a pourtant légué à la corporation la « responsabilité sociale du journaliste », qui est de « soigner le langage, fuir le sensationnalisme, dénoncer l’uniformisation des informations pour aider les lecteurs à développer un esprit critique ». Mais à lire des confrères, on nage toujours dans le délire.



Avec Investir Gabon

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