Les policiers camerounais réunis lors d'une cérémonie.(Archives)

Les policiers camerounais réunis lors d’une cérémonie.(Archives)

L’Allemagne met en place ses stratégies déstabilisatrices

Tout comme en Syrie, ou même dans d’autres parties du monde, l’Allemagne continue d’opter pour une tactique déstabilisatrice. En effet, depuis 6 mois, la justice camerounaise détient l’allemand Wilfried Siewe en prison à cause des images des manifestations des Camerounais de la diaspora, retrouvées sur son WhatsApp. Images qui n’étaient pas du goût des autorités camerounaises.

L’État camerounais reproche à l’ingénieur de Erlangen de vouloir déstabiliser et initier la rébellion au Cameroun. C’est une planification tout à fait plausible en vue des techniques de déstabilisation que l’Allemagne a souvent utilisées dans beaucoup de pays. Un membre de la diaspora est envoyé pour provoquer des troubles au sein des pays pour lesquels Berlin a montré un intérêt.

Le couple Siewe était en visite avec leurs deux enfants au Cameroun. Lors de leur retour en Allemagne le 18 février dernier, Wilfried Siewe a été arrêté.

Dans la ville de Yaoundé, la police l’aurait abordé pour ­avoir pris des photos du palais de justice et de la poste, le palais de justice où le cas d’un opposant était à l’ordre du jour, a dit sa femme.

Sur son téléphone portable, les autorités ont trouvé les images des manifestations contre le gouvernement camerounais en Allemagne. On lui reproche aussi d’avoir participé à un groupe anti-gouvernement sur WhatsApp. Ce qui est au Cameroun un motif d’emprisonnement.

Wilfried est arrivé en Allemagne comme étudiant et travaillait dans une grande société. Selon son ­­­épouse, le ministère des Affaires étrangères aurait promis de tout faire pour obtenir la libération de Wilfried Siewe. Jusqu’ici, il demeure toujours en prison au Cameroun.

La police camerounaise affirme que Wilfried Siewe avait la nationalité camerounaise. Raison pour laquelle l’Allemagne ne serait pas qualifiée pour son cas. Une accusation que sa femme rejette mordicus, car l’obtention du passeport allemand exige ipso facto la perte du passeport camerounais.

Le journal Spiegel est entré en contact avec ledit ministère qui assure que le cas de Wilfried Siewe est connu chez eux et que des négociations entre l’Allemagne et le Cameroun sont en cours. L’ambassade du Cameroun refuse toute explication lorsqu’on lui demande ce que le Cameroun reproche à Wilfried. Alors que Berlin a déclaré ne pas être en mesure de faire quelque chose, car le ressortissant a la nationalité camerounaise. Cela dit, cette affaire intervient peu de temps après que la Suisse a passé la main dans sa tentative de médiation entre les groupes sécessionnistes et le gouvernement.

L’Allemagne a demandé de porter la casquette du médiateur, mais le gouvernement refuse toujours de s’asseoir avec la minorité sécessionniste, dont les médias mainstream parle comme si c’était la majorité de la population camerounaise.

Le fait est que si le gouvernement n’accepte pas de dialogue, c’est pour la simple et bonne raison que les pressions occidentales pour mettre en place ces pourparlers visent à faire reconnaître cette petite minorité par la communauté internationale. Une reconnaissance qui ferait des sécessionnistes un parti belligérant aux yeux du monde, comme l’affirment certaines sources proches du dossier camerounais.

La réalité que les médias mainstream n’annonce pas, c’est que le peuple camerounais est un ferment partisan de l’unité et de la souveraineté de son pays, et qu’il ne rejettera aucunement l’un de ses compatriotes sous le vieux prétexte typiquement occidental qu’il y a des ethnies différentes au sein du pays. Le Cameroun est uni et il défendra toujours cette union.



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