Grève dans les CSREF : Le service minimum est assuréBamako, 21 août (AMAP) Les travailleurs des Centres de santé de référence (CSREF) en grève, depuis une semaine, pour la restitution des primes et avantages des agents socio-sanitaires dans les six établissements sanitaires du district de Bamako, observent le service minimum, a constaté mardi l’AMAP.

Aux grévistes qui réclament, aussi, le maintien des 30% des ristournes en fonction de l’indice salarial, le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé, a instruit aux agents de renforcer le service minimum, pour une meilleure prise en charge des patients.

A Korofina, au CSREF de la Commune I, le service minimum était assuré. Le médecin-chef. Dr Diakaridia Koné, sans entrer dans les détails, a juste indiqué que le service minimum était bien assuré. Selon lui, depuis hier, le service a été renforcé. « Nous faisons l’essentiel pour que les services marchent », a-t-il assuré. Dans la cour, on sentait un semblant d’activités. Des patients attendaient devant la salle de consultation. L’agent du guichet de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) était installé dehors avec ses fiches sur les genoux. Au niveau de la pédiatrie, il y avait du monde. Une infirmière était occupée à installer ses matériels pendant que des mamans et leurs enfants attendaient. Pourtant, il était un peu plus de 10 heures. Un peu réticente, l’infirmière a fini par nous confier qu’on venait de l’appeler pour qu’elle vienne occuper son poste.

La pédiatrie, selon les agents, avait déjà enregistré huit consultations dont des cas graves. Fatoumata Touré a confirmé que son enfant de 7 mois a reçu les soins nécessaires. Nianan Coulibaly a témoigné que le travail est en train d’être fait et qu’elle attendait juste son tour. Une des mamans se plaignait de la lenteur du service. Du côté de la maternité, aucune sage-femme n’était présente.

Au laboratoire d’analyse, l’un des deux patients, qui attendaient, a frappé à la porte et l’homme qui a ouvert lui a expliqué qu’il n’y a pas de travail. Au bloc opératoire, le chef de service était en train d’ouvrir les portes. Il revenait du cordon sanitaire de l’aéroport. Selon ce dernier, il faut vite trouver une solution à cette situation qui n’est bénéfique pour personne.

Devant la gynécologie, seule une dame enceinte, dans un état très avancé, attendait. A défaut d’avoir une prise en charge, elle attendait qu’on lui donne une fiche pour qu’elle se rende dans un autre établissement.

En Commune IV, tout était concentré au service des urgences qui fonctionnait normalement. Sur trois caisses, une seule fonctionnait. Le surveillant général de ce centre, Abdoul Karim Kamissoko, a expliqué que le service minimum était totalement assuré. Il a souligné que le médecin a même tenu une réunion avec les chefs des unités afin que le service minimum soit respecté. En plus des urgences, le service d’odonto-stomatologie, l’AMO, la morgue et le dispensaire anti tubercule (DAT) étaient ouverts.

Le chef du service des urgences, Dr Jean-Marie Koné, a assuré que les patients étaient correctement pris en charge. La salle était remplie de monde. Il n’y avait aucun siège vide. « Les cas simples et graves sont tous en train d’être pris en charge », a-t-il ajouté.

Au niveau du laboratoire, le chef du service a indiqué qu’il n’avait pas encore effectué de prélèvement.

FN/MD (AMAP)



Avec AMAP

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