Si l’on considère qu’une culture ouverte au monde ne peut rester statique, on prendrait pour richesse les différents langages nés dans la Rue et retransmis la plus part du temps par les rappeurs gabonais.

La culture gabonaise du point de vue musical, a connu plusieurs découvertes. La jeunesse qui se montre particulièrement inspirée ne cesse de créer des parlers et des pas de danses inédits made in Gabon. Des inovations qui sous d’autres cieux auraient constitué une branche de la richesse culturelle.

Si le largo, type de parler propre à la rue a été utilisé par une partie de la littérature du 19è siècle, à l’instar du roman policier d’ailleurs aux programmes dans de grandes universités du monde, si le pidgyn, sorte d’anglais surchargé intercalé dans la langue anglaise fortement utilisé dans les colonies anglophones, sont aujourd’hui adoptés par leurs cultures d’origines, on pourrait également considérer ces types de français comme code de communication à part entière.

L’on se rend alors compte que c’est tout un ensemble de structurations syntaxiques pensées par leurs utilisateurs, les créateurs étant généralement méconnus du grand public.

Le language de la rue a miné existence des citoyens gabonais, ce code ne concernerait-il pas plus d’un, y compris ceux qui se croient en marge? Et s’il fallait désormais le décoder pour se mettre à l’abri du danger dans la rue? Saisir le sens des phrases entre délinquants en pleines opérations ? Chacun est désormais appelé à prendre ses dispositions afin de mieux comprendre sa progéniture, son entourage et des réactions dans son entourage. À bon entendeur… Salut



Avec Le Touraco vert

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