BRAZZAVILLE, 17 JUIL (ACI) – Le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, M. Martin  Parfait  Aimé Coussoud-Mavoungou, a rassuré récemment à Nkayi, dans le département de la Bouenza, les autorités de la Société agricole de raffinage industriel du sucre (Saris-Congo) de l’appui des instituts de recherche à cette entreprise sur les recherches agronomiques, forestières et d’analyse des sols.

Congo/Recherche Scientifique : Les instituts pour une assistance multiforme à la Saris-Congo
Le ministre Coussoud-Mavoungou, présidant la séance de travail avec l’équipe technique de la Saris

Cette assurance a été donnée lors de la séance de travail que le ministre de la Recherche scientifique a eue avec l’équipe technique de la Saris, conduite par son directeur général, M. Guillaume Ranson, en présence du préfet du département de la Bouenza, M.  Jules Monkala Nsoumou.

Ces échanges se sont focalisés sur les sujets agricoles, de l’agronomie et de la recherche qui concernent non seulement la culture de la canne à sucre, mais aussi le développement de la Saris au titre de la diversification avec la culture industrielle du maïs et la culture des diverses plantes à cultiver en rotation pour avoir les meilleurs résultats avec la canne à sucre.

«Nous avons aussi le développement de l’unité de broyage de calcaire de Madingou que nous voulons rendre plus dynamique, car il peut être d’un grand intérêt pour la culture régionale et du pays. L’utilisation du calcaire peut avoir des effets largement bénéfiques sur les résultats des cultures», a expliqué M. Ranson.

La Saris développera d’une part la production de l’unité de broyage de calcaire de Loudima. D’autre part, elle fera évoluer la quantité, la qualité et surtout la marque du calcaire de Madingou.

«Je pense que sur le plan agronomique, cela est quelque chose d’important parce que le chaulage des champs permet d’avoir une meilleure efficacité des engrais minéraux. Par conséquent, il permet l’usage de moins d’engrais pour le même résultat que le centre de recherche de Loudima», a-t- il dit.

Au niveau de la zone de recherche de  l’Institut national de recherche agronomique (Ira), il peut y avoir une synergie sur la vulgarisation de l’intérêt de l’utilisation du calcaire dans les cultures.

La Saris a fait  au ministère en charge de la recherche scientifique la doléance sur les analyses des sols, qui est un point bloquant du partenariat à cause du coût élevé. A cet effet, M. Coussoud-Mavoungou a indiqué que l’aspect analyse des sols revient à l’Institut de recherche en sciences exactes et naturelles (Irsen),  promettant d’envoyer, dans un bref délai,  les chercheurs de cet institut à la Saris, en vue de trouver la formule la plus simple.

«La fondation Saris aide les personnes dans les villages à monter et structurer les projets agricoles. Dans ce sens, la Saris a un lien avec l’Ira qui peut donner son apport à la population riveraine», a mentionné M. Ranson.

Le projet maïs de la Saris, mis en place en partenariat  avec une assistance technique de cette société,  développe des surfaces de culture de maïs sur les plans scientifique et économique avec de belles réussites. Sur les deux prochains cycles de maïs de fin 2019 et début 2020, 400 hectares seront plantés dans la région par les petits producteurs qui ont acquis le savoir-faire grâce à ce projet, a-t-on appris.

«Au niveau de la recherche agronomique, la zone de Loudima est entièrement à votre disposition, suivant les composantes que la Saris met sur le terrain. L’Ira doit vous accompagner et l’Institut national de recherche forestière est sensé créer les conditions pour que le sol à utiliser ne soit pas de mauvaise qualité, afin d’assurer la continuité de ce que vous avez à faire», a dit M. Coussoud-Mavoungou à M. Ranson.

«Les structures de recherche doivent créer les conditions de l’accompagnement», a-t-il ajouté. (ACI/Sosthène Milandou)



Avec ACI (AGENCE CONGOLAISE D’INFORMATION)

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