Les médias mainstream continuent leur campagne de pression à l’encontre du gouvernement camerounais

Les médias mainstream continuent leur campagne de pression à l’encontre du gouvernement camerounais

Les médias mainstream continuent leur campagne de pression à l’encontre du gouvernement camerounais pour l’asseoir à une table de négociations avec les séparatistes anglophones.

Suite à toutes les pressions de la part des États-Unis qui favorisaient la minorité séparatiste anglophone pilotée depuis l’extérieur, le gouvernement camerounais refuse toujours d’établir un dialogue et de les asseoir à la table des négociations pour ne pas les légitimer.

Tout comme en République démocratique du Congo, une influente église s’ingère dans la politique interne. Relayé par les médias mainstream, le cardinal Christian Tumi tente d’organiser une conférence générale des anglophones pour mettre un terme à la crise qui dure depuis maintenant plus de deux ans.

Le président Paul Biya se méfie de ce prélat.

Pendant ce temps, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des affrontements opposent les militaires aux bandes armées séparatistes. Plus de 1.800 civils et combattants anglophones ont été tués en plus de deux ans de conflit, tandis que 302 militaires et forces de l’ordre y ont perdu la vie. Plus de 560.000 personnes ont dû se réfugier au Nigeria voisin ou se déplacer dans d’autres régions du pays.

Lors du voyage du président Paul Biya en Suisse, la diaspora camerounaise a bizarrement réussi à provoquer des troubles, et même à s’introduire jusque dans le hall d’entrée de l’hôtel où séjournait le président Paul Biya. La Suisse a de même montré une certaine implication dans la campagne qui vise le président camerounais.

De ce fait, un article paru dans Jeune Afrique a prétendu aussi que les séparatistes refusaient catégoriquement d’établir un dialogue avec le gouvernement de Paul Biya. Et pourtant, au mois de mai, une première rencontre a eu lieu à Genève, avant celle de juin, entre les facilitateurs et divers groupes d’opposants.

Leur objectif est de préparer de futures négociations entre l’opposition et le gouvernement. Une douzaine de représentants du SCLC (Conseil de libération des Cameroun du Sud), d’une faction du « Gouvernement par intérim », de l’AIPC­­ (Ambazonian International Policy Commission), RoAN (Republic of Ambazonia Nationals), entre autres, ont participé à la réunion de cette semaine.

Et dans un communiqué, les participants assurent s’être rendus en Suisse pour prouver leur « bonne volonté ». « Nous insistons sur le fait que nous ne sommes pas uniquement à la recherche de la paix, mais également du respect du droit international, notamment des résolutions des Nations unies, et des garanties de justice… », soutiennent les participants dans ce communiqué.

Aucun dialogue direct n’a été établi entre les responsables camerounais et les séparatistes anglophones réunis fin juin en Suisse, dont le gouvernement a officialisé son rôle de médiateur dans la crise anglophone au Cameroun. De son côté, la Suisse justifie son implication avec les éternels arguments du camp Atlantiste qui est de chercher une « solution pacifique et durable à la crise » au Cameroun. Elle assure cette facilitation en collaboration avec le Centre pour le dialogue humanitaire qui se donne le droit d’être, une organisation discrète basée à Genève et qui communique rarement sur ses initiatives.

Dans un communiqué laconique, ce centre se borne à dire que l’objectif est d’arriver à une « résolution négociée, juste et durable du conflit ». Le gouvernement de Berne a fait ­­­savoir qu’il avait été mandaté par « une majorité des parties », y compris le gouvernement camerounais, pour faciliter un processus de négociation inclusif.

Ce centre qui a des allures de service secret suisse montre une implication dans cette affaire. Ce qui fait que la facilité avec laquelle la diaspora camerounaise a réussi à provoquer ces troubles à l’encontre du président camerounais montre que la Suisse n’était peut-être pas si impartiale que cela, tout comme la facilité avec laquelle la diaspora camerounaise a réussi à pénétrer dans les ambassades du Cameroun dans les différentes villes d’Europe pour y détruire les infrastructures. ­

Le but de la manœuvre était entre autres de forcer la main au président camerounais pour s’installer autour de la table des négociations à Genève et ainsi légitimer l’existence de la minorité séparatiste anglophone manœuvrant pour un compte tiers. De son côté, le gouvernement camerounais fait savoir sa volonté d’arranger cette crise et d’établir le dialogue de manière inclusive et donc sans ingérence de la part de l’extérieur.

Le gouvernement de Biya veut arranger la crise sans mettre en danger la population camerounaise. La population camerounaise, quant à elle, n’a aucune haine vis-à-vis de la communauté anglophone. Cette unicité est réciproque de la part de toutes les communautés anglophones, francophones et germanophones, contrairement à l’image que les médias mainstream tentent de montrer du Cameroun.

Par Regardsurlafrique Avec Presstv



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