Batterie de défense antiaérienne S-300. (Archives)

Batterie de défense antiaérienne S-300. (Archives)

Quatre jours après avoir subi une royale déculottée à Gaza, Israël se met à menacer la Syrie et à travers elle, la Russie. Dans un entretien accordé à Maariv, le commandant en chef de l’Armée de l’air israélienne se met à menacer la Russie affirmant ne pas avoir d’autres solutions que de frapper les batteries de missiles S-300 et ce, quel que soit le contrecoup potentiel auxquels s’exposerait Tel-Aviv de la Russie, « pays qui a doté la Syrie d’une puissante batterie de défense aérienne ».

Le commandant en chef de l’Armée de l’air israélienne a révélé samedi que le système de missile russe S-300 installé en Syrie est désormais opérationnel et que l’armée israélienne « se préparait à le neutraliser pour assurer la liberté d’action israélienne en tout lieu lors d’une éventuelle guerre à venir ».

« Toutes les batteries de missiles qui menacent notre liberté d’action et l’achèvement de notre mission risquent de faire l’objet d’une attaque », a averti Tomer Bar, commandant en chef de l’Armée de l’air israélienne, dans une interview accordée au quotidien israélien, Maariv. Et de poursuivre : « Il n’est ni prudent ni souhaitable de rester les bras croisés lorsque le système S-300 russe est mis en service par des Syriens et géré par des Russes. Dans tous les cas, nous devons prendre en considération que cette batterie de missile est prête à déjouer nos opérations à tout moment ».

Le brigadier général Tomer Bar a souligné que « la formation des équipes syriennes pour s’initier à ce service du système est terminé », et que « d’autres équipages pourraient faire l’objet d’entrainement ».

« L’armée israélienne tente d’empêcher la présence des combattants du Hezbollah ou les forces iraniennes en Syrie. Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour que l’Iran ne puisse plus être présent sur le territoire syrien », a-t-il ajouté. Il a souligné que l’Iran persistait toujours à se positionner en Syrie et que Téhéran ne s’y reculerait pas facilement.

Après la destruction d’un avion militaire russe lors d’une frappe aérienne israélienne en septembre, Moscou a annoncé qu’elle fournirait à l’armée syrienne le système antiaérien avancé S-300. Israël a provoqué le crash de l’avion de reconnaissance et de ses 15 membres d’équipage en utilisant l’avion russe comme couverture pendant la frappe. En dépit du discours anti-iranien de l’Israélien, les analystes estiment que ses propos visent surtout la Russie qu’Israël soupçonne d’être en phase d »armer la Syrie voire les Palestiniens » de nouveaux missiles et ce, par des voies détournées. Le régime de Tel-Aviv suit avec inquiétude la récente visite d’une délégation sud-coréenne à Damas.  

« La Russie avait affirmé que la plate-forme S-300 qu’elle fournissait à la Syrie, suite à l’incident de septembre, « refroidirait les têtes brûlées » dans la région. En plus des lanceurs de missiles intercepteurs, Moscou a également fourni à la Syrie de nouveaux radars, systèmes de ciblage et centres de commandement. Depuis la livraison du système en octobre, la Russie forme les forces syriennes à l’exploitation de la puissante plate-forme de défense aérienne. L’acquisition et l’exploitation éventuelles du système S-300 par la Syrie représentent une amélioration substantielle de ses capacités de défense aérienne, poursuit Times of Israel.

Depuis la livraison des S-300 russes à l’armée syrienne, Israël a tout fait pour pouvoir localiser les batteries en question en vue de les abattre. Ses efforts ont largement échoué.

Par Regardsurlafrique avec Presstv



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