BRAZZAVILLE, 21 MAI (ACI) – Un atelier consacré à l’élaboration de la stratégie nationale de développement rizicole s’est ouvert, le 20 mai à Brazzaville, en vue de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi qu’à la promotion de l’industrie par l’agriculture.

Organisé par le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, en partenariat avec l’Agence japonaise de coopération internationale, cet atelier a pour but de réduire la facture alimentaire, source de déperdition des devises, surtout dans le contexte de morosité économique dans lequel se trouve le pays.

Cet atelier marque également le lancement officiel des activités de la Coalition pour le développement de la riziculture en Afrique (Card), en République du Congo ainsi que la priorité du Plan national de développement (Pnd) 2018-2022 pour lequel le volet agricole vise l’essor des filières de production et des chaînes de valeurs.

En effet, la consommation du riz est en hausse au niveau des ménages congolais. Actuellement, les importations sont estimées à 69 mille tonnes par an, soit un équivalent monétaire de 10 milliards de FCFA annuels.

Le consultant régional de la Card, M. Ramilison Harifidy, a indiqué que «L’importation du riz ne fait qu’augmenter au Congo. Et l’un des objectifs de cette relance est d’inverser la tendance. Au lieu que le pays importe, il devra plutôt produire le riz dont il a besoin».

L’adhésion du Congo en mars dernier à l’initiative Card va lui permettre d’atteindre les objectifs de consommation, en vue de conquérir des parts du marché régional dans le cadre  de l’exportation rizicole.

Le pays a une tradition rizicole avec les bassins de production connus tels que  Ewo, dans le département de la Cuvette Ouest ; Kindamba et Vindza, dans le département du Pool ; Boko-Songho et Madingou, dans le département de la Bouenza ; Mossendjo et Makabana, dans le département du Niari.

En 1980, la production nationale avait atteint 4.000 tonnes, avant de décliner à cause de la faillite de la filière, imputable à la fermeture brutale de l’Office des cultures vivrières, en raison des programmes d’ajustement structurel, rappelle-t-on. (ACI)

 



Avec ACI (AGENCE CONGOLAISE D’INFORMATION)

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