Cas-info.ca : Prisonniers « politiques »: Félix Tshisekedi accorde une « grâce présidentielle » à Franck Diongo et Firmin Yangambi

Revue de presse du mercredi 14 mars 2019

La grâce présidentielle accordée à des centaines de prisonniers politiques ainsi que la suspension d’un ministre et de trois mandataires publics intéressent les médias en ligne de ce matin du jeudi.

Cas-info.ca rapporte que le président de la République Félix-AntoineTshisekedi a accordée sa grâce aux prisonniers politiques dont Franck Diongo et Firmin Yangambi. Cas-info.ca évoque pour cela les ordonnances lues mercredi à la Télévision nationale par Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du cabinet du chef de l’Etat. Cette grâce présidentielle concerne également 700 autres prisonniers dits politiques ou d’opinions.

Pour Actualité.cd, si Firmin Yangambi avait été condamné à mort en 2010 pour « détention illégale d’armes de guerre et tentative d’organisation d’un mouvement insurrectionnel », Franck Diongo l’a été en 2016 pour « séquestration de trois militaires de la Garderépublicaine » à Kinshasa.

Quant à Eugene Diomi Ndongala, un autre prisonnier attendu sur cette libération, Depeche.cd constate qu’il reste en prison, en attendant le retour du ministre de la Justice à Kinshasa pour traitement de ce dossier.

Ce site indique que ces différentes grâces rentrent dans le cadre de la promesse annoncée par le chef de l’État lors de la présentation de son programme d’urgence de 100 jours.

Par contre Congoprofond.net, les prisonniers concernés par le dossier de l’assassinat de l’ancien Chef de l’Etat, Laurent Désiré Kabila, ne sont pas concernés par cette grâce présidentielle. Ce journal en ligne cite par exemple l’ancien colonel Eddy Kapend, Leta Mangassa, et bien d’autres. Selon ce média, leurs noms ne se retrouveraient pas sur la dernière liste harmonisée lors des échanges entre le président de la République, Félix Tshisekedi, et le président du Conseil national du suivi de l’Accord de la St Sylvestre(CNSA), Joseph Olenghankoyi.

La suspension du ministre des affaires foncières et de trois mandataires publics est aussi largement commentée par les médias en ligne de ce jeudi 14 mars 2019.

Pour Politico.cd qui cite le Directeur de cabinet du Président de la République, Vital Kamerhe, le ministre des affaires foncières Lumeya Dhu Malegi est ‘’suspendu pour avoir pris des arrêtés en violation de la loi’’. Par la même occasion, ce média annonce que « le procureur général de la république est instruit d’ouvrir un dossier judiciaire à son encontre ».

L’autre suspension concerne le directeur de l’autorité de régulation des postes et télécommunications, Oscar Manikunda, selon le site 7sur7.cd.

Oscar Manikindu, Directeur général de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécoms (ARPTC), une structure relevant de la présidence de la république, ‘’est temporairement détrôné de son poste pour mégestion et insubordination à sa hiérarchie’’, précise Actualité.cd.

Politico.cd cite aussi le nom de Daniel Mukoko Samba, Directeur général de la Société Commerciale des Transports et Ports (Sctp ex Onatra) et celui de son adjoint qui sont frappés aussi par la même décision.

Sur ce dossier de suspension, Actualité.cd reprend les propos du Directeur de cabinet du chef de l’Etat sur la Rtnc en affirmant que « c’est le début de la lutte contre l’impunité (…) tous les commis de l’État doivent savoir que c’est effectivement la fin de la récréation ».



Avec Radio Okapi

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