RDC : les tueries de Yumbi pourraient constituer des crimes contre l'humanité (ONU)

Le rapport d’une mission d’enquête spéciale de l’ONU publié ce mardi 12 mars à Genève (en Suisse) détaille les horreurs de la violence de décembre 2018 ans la province de Mai-Ndombe. Selon cette enquête, les crimes répertoriés à Yumbi pourraient constituer des crimes contre l’humanité constitués de meurtre, de torture, de viol et d’autres formes de violences sexuelles ainsi que de persécution. Par ailleurs, ce rapport appelle à des mesures pour poursuivre les responsables et éviter de nouvelles effusions de sang.

Ce rapport de l’ONU révèle de graves attaques intercommunautaires menées du 16 au 18 décembre 2018 sur quatre sites, planifiées et exécutées avec le soutien des chefs coutumiers. D’après ce rapport, les attaques étaient dirigées et ciblées.

Selon les allégations reçues par le BCNDH, 890 personnes auraient été tuées et des milliers d’autres déplacées à la suite de ces affrontements. Mais, selon ce rapport, le nombre réel de victimes serait probablement plus élevé, car de nombreux corps ont vraisemblablement été jetés dans le fleuve Congo.

Il n’a pas également été possible de confirmer le nombre de personnes toujours portées disparues, indique ce rapport, qui détaille des crimes graves.  

D’autres rescapés ont été brûlés vifs chez eux et dans les rues, alors que certains survivants ont été gravement blessés. Dans certains cas, les assaillants ont mutilé les corps de leurs victimes, leur coupant la tête, les membres et les organes génitaux.

Le rapport met en garde contre le risque de reprise de la violence.

 



Avec Radio Okapi

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