Rappel des faits : Le 12 janvier 2019, par décret du président de la République Gabonaise, M. Julien Nkoghe Bekale est nommé chef du gouvernement en remplacement d’Emmanuel Issoze-Ngondet. Dans la foulée, comme partout dans le monde, une administration remplace une autre. La nouvelle équipe amène ses hommes et femmes; c’est aussi le cas ici. Tout aurait pu s’arrêter là et chacun se consacrer à sa tâche, mais c’était sans compter sur le nombrilisme de ceux qui se sont autoproclamés « indispensables à la République ».
Volée de bois contre les dernières décisions du Président Ali Bongo
Dans la province du Haut-Ogooué, M. Ali Akbar Onanga Y’Obegue est-il devenu plus puissant que M. Idriss Ngari, parent direct d’Omar bongo et père de son épouse ?
Pourquoi donc Idriss Ngari ne dit-il rien au sujet de l’éviction de sa fille chérie du conseil gabonais des chargeurs ? N’en déplaise au simple député nommé Ali Akbar Onanga Y’Obegue, son épouse qui s’est comportée en “Dictatrice”au Conseil Gabonais des Chargeurs, dilapidait les fonds à sa guise, tandis que le personnel était traité comme des moins que rien. Au cas où cela aurait échappé à M. Ali Akbar Onanga Y’Obegue, malgré la dissolution du conseil gabonais des chargeurs, son épouse s’en sort très bien; ce n’est pas le cas du personnel qui n’est pas fixé sur son avenir.
A partir du moment où il est dit, écrit, sous-entendu et suppuré dans la presse nationale, internationale, dans les salons feutrés de Libreville et d’ailleurs, que toutes les personnes autour du Président Ali Bongo ont été éloignées pour cacher la vérité aux Gabonais, comment ces mêmes personnes peuvent-elles faire la bêtise d’établir un document abondamment publié sur les réseaux sociaux et ne pas le détruire par la suite, si tel avait été le cas ?
Contre les inégalités de destin
Au travail !
Face à une opposition désorganisée, plus encline aux joutes politico-politiciennes, une majorité au pouvoir qui brasse du vent, organise des séminaires en « veux-tu, en voilà » et dont on attend des bilans Ad vitam aeternam, les gabonais sont à bout de patience. Maintenant que l’Assemblée nationale a été rétablie dans son rôle et ses fonctions, qu’un nouveau 1er ministre et un nouveau gouvernement ont prêté serment, les nouveaux arrivants dont certains ont des parcours sinueux, la probité morale sujette à caution, doivent démontrer par l’action qu’ils méritent la confiance des Gabonais et celui du Chef de l’Etat. En conclusion, il serait temps de sonner la fin de la récréation, des passe-droits, des roitelets et des règlements de compte car des cas patents sont légions.