Des chars de l'armée US en Syrie. (Photo d'archives)

Des chars de l’armée US en Syrie. (Photo d’archives)

Alors que plusieurs rapports font part de la multiplication des agissements des États-Unis et de leurs alliés, destinés à reconduire les terroristes de Daech en Irak, pour justifier la prolongation de leur présence militaire dans ce pays, les médias occidentaux tentent de suggérer que l’offensive contre la vallée centrale de l’Euphrate vise à « détruire le dernier bastion de Daech ».

Dans la foulée, le quotidien britannique The Guardian a rapporté ce jeudi 21 février que les forces spéciales américaines, britanniques et françaises se préparent à prendre d’assaut le dernier bastion de terroristes de Daech dans la vallée centrale de l’Euphrate.

Le journal londonien a annoncé que les résidus des terroristes de Daech se cachaient dans une zone où se trouvaient beaucoup de tunnels dans lesquels avaient été placés des engins explosifs improvisés et des voitures piégées. De leur côté, les terroristes de Daech se servent des civils, dont certains sont de nationalité étrangère, comme boucliers humains.

La veille, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont commencé à évacuer des dizaines de daechistes de l’est de l’Euphrate, en vertu d’un accord tripartite signé entre les États-Unis, les Forces démocratiques syriennes (FDS) et le groupe terroriste Daech.

Ces éléments du groupe terroriste Daech tentaient de se faufiler dans les rangs des civils. Cependant, ils ont été identifiés et arrêtés à un point de contrôle.

Le Guardian prétend que l’offensive contre le dernier bastion de Daech n’était censée durer que deux semaines, mais le nombre élevé de civils présents sur place avait contraint les forces soutenues par les États-Unis de suspendre l’opération.

Selon un rapport récemment publié par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), le nombre des résidus de terroristes de Daech, tous de nationalité étrangère, ne serait pas supérieur à 260.

Le gage US à ses alliés kurdes  

La Maison-Blanche a annoncé, jeudi 21 février, le maintien de près de 200 soldats en Syrie « pour un certain temps », a précisé Sarah Sanders, porte-parole de l’exécutif américain.

« Un petit groupe de maintien de la paix d’environ 200 soldats restera en Syrie pour un certain temps », a indiqué à l’AFP Sarah Sanders sans fournir d’autres précisions.

Par Regardsurlafrique avec Presstv



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