Le Pentagone.(Photo d'illustration)Le Pentagone.(Photo d’illustration)


Les coups subis par les renseignements israélien et américains depuis l’Iran se succèdent. À peine quelques semaines après l’arrestation et la détention d’un ex-ministre israélien, Gonen Segev,
 pour cause d’espionnage pour le compte de l’Iran, un « autre agent iranien » de nationalité américaine échappe aux filets US, en tout cas si on en croit le New York Times.  
Citant d’anciens responsables du renseignement américain, le quotidien américain affirme que  Monica Elfriede Witt, 39 ans, ancienne agent du renseignement militaire US, se serait enfuie vers l’Iran. Pour le quotidien, c’est un coup dur infligé au renseignement américain .


Witt est accusée d’avoir révélé les noms des doubles agents de contre-espionnage de l’armée américaine à l’Iran qui aurait identifié certains d’entre eux. 
Monica Elfriede Witt connaîtrait le fonctionnement interne des opérations militaires américaines au Moyen-Orient. Le département américain de la Justice a récemment porté plainte contre Monica Elfriede Witt qui, selon lui, « aurait accès à des documents top secrets dans les services de renseignement de l’armée de l’air américaine ».

 

Le journal prétend qu’au début de 2012, elle s’est rendue en Iran pour assister à une conférence appelée Hollywoodisme. Le procureur américain a déclaré que la conférence était parrainée par Téhéran et avait pour but de promouvoir la propagande anti-américaine. Lors de la conférence, elle a accepté de figurer dans au moins une vidéo dans laquelle elle a fait des déclarations critiques à l’égard des États-Unis. Les vidéos ont été diffusées par des organes de presse iraniens.

« En 2013, Mme Witt s’est de nouveau rendue en Iran pour une conférence toujours sur le hollywoodisme. Elle a également déclaré son désir d’immigrer en Iran », selon le journal qui cite les procureurs. Les autorités iraniennes n’ont pas encore réagi à cette information.

Un ex-officier de l’armée américaine, « l’espion de l’Iran »?

Cette image montre une affiche recherchée pour Monica Elfriede Witt, 39 ans, ancienne officier du contre-espionnage de l’armée de l’air américaine. ©AFP

Selon un ancien responsable du renseignement américain, lorsque Monica Elfriede Witt s’est enfuie en Iran, les services de renseignement américains ont pris une série de « mesures défensives » pour minimiser les dommages qu’elle a causés.

 

Selon un acte d’accusation non scellé publié mercredi, Witt a servi en tant qu’officier du contre-espionnage dans l’armée de l’air de 1997 à 2008 et a travaillé comme sous-traitant pendant deux ans. La rage américaine s’est manifestée mercredi dernier quand le département du Trésor a annoncé des sanctions contre la société iranienne New Horizon et ses responsables, accusés « d’avoir organisé des conférences ayant servi de plateforme pour recruter Mme Witt ».

 

« C’est un jour triste pour les États-Unis quand un de leurs ressortissants trahit le pays. C’est encore plus triste quand il s’agit d’un membre des forces armées », a dit le procureur général adjoint à la sécurité nationale, John Demers.  Et poursuivre : « Mme Witt a été recrutée par l’Iran dans le cadre d’un programme qui cible d’anciens officiers du renseignement. Après sa défection en Iran en 2013, elle aurait révélé au gouvernement iranien l’existence d’un programme de collecte de renseignements hautement classifié et la véritable identité d’un officier du renseignement américain ».

 

Par Regardsurlafrique Avec Presstv

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