L’opposant Jean Ping, au centre, au milieu de ses partisans et gardes du corps à Libreville, Gabon, 5 juillet 2017.

La police gabonaise a dispersé une manifestation organisée par les partisans de l’opposant Jean Ping samedi à Libreville.

Des dizaines de policiers anti-émeutes ont utilisé du gaz lacrymogène pour disperser environ 500 personnes qui venaient d’assister à l’un des rares meeting de Jean Ping depuis sa défaite à la présidentielle de 2016 face à Ali Bongo Ondimba, qu’il ne reconnaît pas.

La police a également procédé à quelques arrestations.

« Quand la concertation est bloquée, il ne reste plus que la confrontation. Nous y sommes », a déclaré lors de son meeting M. Ping qui se proclame toujours « président élu » du Gabon.

La marche des partisans de M. Ping, improvisée après le meeting et à laquelle il n’a pas participé, était la première manifestation de relative importance depuis l’absence le 24 octobre du président Ali Bongo qui a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) alors qu’il se trouvait en Arabie saoudite.

Après plus d’un mois d’hospitalisation à Ryad, il a été transféré à Rabat où il poursuit sa convalescence et sa rééducation.

En dépit de l’absence du chef de l’Etat, l’opposition gabonaise divisée n’est pas parvenue à tirer profit de la situation et à mobiliser ses partisans. Plusieurs petits rassemblements, interdits par le pouvoir, avaient également été dispersés.



    Avec VOA Afrique

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