Le pouvoir sous pression, l’économie qui tourne au ralenti, même si lesperspectives d’avenir laissent entrevoir une relance dans les trois prochaines années. En attendant, le chômage bat des records chez les jeunes et les femmes; la société est à bout de souffle; les inégalités croissantes et l’accès difficile au service de base, des sujet maintes fois débattues mais sans réponses concrètes jusqu’à ce jour. À ce conteste compliqué et anxiogène, s’est ajouté l’absence du Président Ali Bongo Ondimba, depuis le 24 octobre dernier pour cause de maladie. Son directeur cabinet, M. Brice Laccruche Alihanga, qui n’avait point vu venir un tel chamboulement, perd le Nord. À bout de nerf et prêt à exploser du fait de la contestation autour de sa personne, a décidé, à travers ses obligés de s’attaquer à tous ceux qui n’applaudissent pas à ses faits et gestes.

« L’appétit vient en mangeant »
Se comportant depuis sa nomination en « Président bis du Gabon » et non en simple collaborateur du Chef de l’Etat, la tête de l’arrogant Directeur cabinet a quadruplé de volume – sa conduite du cabinet présidentiel ressemble à une agence de placement pour ses sbires et surtout, une source d’enrichissement pour lui et les siens. 

Oups, la maladie d’Ali !
Obnubilé par lui-même, l’idée de perdre à nouveau une place au soleil près son échec à la BGFI, ne l’enchante pas. La maladie soudaine d’Ali Bongo Ondimba, a réveillé en lui d’autres ambitions. De ce fait, les intriques et autres tentatives plus aux moins saugrenues, voire dilatoires de gagner du temps, en cachant la vérité et le véritable état de santé de M. Ali Bongo Ondimba, après son hospitalisation à Riyad, en Arabie, se comprennent mieux à l’aune de cette réalité. 

D’après les dires récents du vice-président du Gabon, M. Pierre Claver Maganga Moussavou, la maladie du Chef de l’Etat Gabonais serait un accident vasculaire cérébral (AVC).

Caudataire avec les puissants et hautain avec les petits gens, le Directeur de cabinet d’Ali Bongo, a dû réagir à chaud. En effet, l’homme le plus pressé du Gabon, Brice Laccruche Aliahanga, a tenté le tout pour tout, pour conserver non seulement sa vie d’aisance de prince consort de la République, mais l’appétit venant en mangeant, pourquoi ne pas devenir calife, à la place du calife ?

Pour y parvenir sans trop de casse, il a mis à contribution ses acolytes et redevables. Désormais, qui ose dire quoi que ce soit contraire aux intérêts de Brice Laccruche Alihanga, ou donnerait l’impression de contrecarrer ses desseins politiques, reçoit les foudres des siens. Moi, Anne MARIE DWORACZEK-BENDOME, je viens d’en faire l’amère et dure expérience.

La racaille
Au lieu d’amener les Gabonais à faire bloc avec la personne du président indisponible, continuer le traitement des dossiers en cours afin de satisfaire les attentes des populations, rassembler tout le monde autour de l’idéal commun, qui est l’appartenance à une même nation. Non, trop peu pour lui. Tel un chef de bande, M. Brice Laccuche Alihanga, secondé par ses fidèles lieutenants, dès l’annonce de la maladie du président, sans retenue, ces médias ont multiplié des publications publicitaires au bénéficie de leur patron, il était devenu l’homme le plus puissant. Ce comportement irrespectueux irritera plus d’un au Gabon, sauf peut-être l’épouse du Président, Mme Sylvia Bongo Ondimba, qui ne trouvera rien à redire.

La face sombre de BLA
Malgré l’apparence extérieure avenante et rassurante qu’il renvoie, Brice Laccruche Aliahanga, est un homme coriace, sombre de l’intérieur, il sait ce qu’il veut dans la vie et met tout en œuvre pour y parvenir. L’ambition en soi n’est pas une mauvaise chose, à condition de ne pas abuser de la confiance des autres. Il n’est pas à son premier coup d’essai. Avant qu’il n’occupe le poste de directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, il avait expérimenté sans grand succès, auprès d’Henri Claude Oyima, à la Banque gabonaise et française internationale (BGFI), le hold-up qu’il tente désespérément d’opérer en ce moment à la tête du Gabon. il sera licencié et accusé, je cite: « Pour incompétence, fraude et malversation« 

Le pays en danger !
De cette expérience non aboutie et de rêves brisés, il en a tiré des leçons qui lui servent à présent. Ainsi, à peine nommé directeur de cabinet d’Ali Bongo, il va s’évertuer à sécuriser d’abord son poste. Comment ? – En s’appuyant sur son association nommée l’AJEV (Association des Jeunes Emergents Volontaires), devenue, à cause de sa position, une force incontestable et incontournable. Il faut en faire partie pour espérer un strapontin ; Sur le plan médiatique, il va créer une kyrielle d’entités médias, but : véhiculer ses idées, l’encenser en permanence et habituer les gabonais à le voir comme le représentant fidèle de l’Etat; à  la présidence de la République, dans l’administration publique, des agences, entreprises publiques et parapubliques et des recommandations faites auprès des entreprises privées, rien n’échappe à l’appétit vorace de ses hommes et femmes guidés par le gain, assoiffés de strass, hyper bling-bling, dédaigneux, prétentieux, suffisants, méprisants. Ils vont prendre à chaque conseil des ministres les commandes du pays les uns après les autres.

Au sein de ce dispositif hybride prêt à prendre la relève et diriger le pays en lieu et place des actuels locataires, les anciens de la BGFI, ses-ex-acolytes, dont certains ont fait de la prison ferme, n’ont pas été oubliés. Ils font dorénavant, la pluie et le beau temps au Gabon, quand des simples citoyens attendent les maigres salaires qui parfois ne sont pas versés en temps et en heure. Les plus emblématiques sont : 
M. justin NDOUGANGOY, Ministre des transports et de la logistique, ex BGFI,
M. IKE NGOUONI, Conseiller spécial porte-parole de la présidence de la république, ex BGFI,
M. Hermane KAMONOMONO, Directeur général de la SNI et FNAS, 
M.TONY ONDO MBA, DAF de la SEEG et de la CNII, ex BGFI, 
M. HERMAN NSOUDOU, DG de CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS (CDC ), ex BGFI
M. Joseph NGOWET, DG d’AGANOR, ex BGFI, 
M. TANASSA Patrichi , DG de GABON OIL COMPAGNIE, 
M. Ismael ONDIAS, DG de la CAISTAB-GABON, etc…

« Le petit caillou dans la chaussure »

Le vice-président, Pierre-Claver Maganga Moussavou, a dit une chose le week-end dernier, qui n’a pas retenu l’attention des commentaires de la vie politique gabonaise plus que cela. Il a dit « ce sont les voyages incessants. On ne le ménage pas », parlant de la maladie de M. Ali Bongo Ondimba. La question qu’on se pose après cette révélation est : Qui gère et s’occupe d’organiser l’agenda du président ? Brice Laccruche Alihanga.

ô grand Dieu. Quand, comme « un petit caillou dans la chaussure », on prend le risque de révéler ce qui se passe et se trame derrière le dos du peuple, on devient la personne à abattre, à salir à discréditer à tout prix. 

Casser les soutiens d’Ali Bongo Ondimba
Du coup, mon article intitulé : Succession d’Ali bongo, Brice LACCRUCHE ALIHANGA, » un manipulateur « , va susciter l’ire du monsieur et de son entourage. Perçu comme une attaque personnelle envers leur bienfaiteur par ses laudateurs, je passe aussitôt de soutien du président Ali Bongo Ondimba à opposante (pdf, 1 B),les représailles ne se feront pas attendre. On me transforme en monstre, les mêmes qui me demandaient des articles, que je parle d’eux, écrivent que je suis nulle, je ne vaux rien, une merde, on crée de faux profils pour me bombarder d’insultes, m’intimider, etc… But me faire plier et me soumettre au Chef, Sieur Brice Laccruche Alihanga.

Pas du tout folichon, l’autre face du directeur de cabinet d’Ali Bongo et nouveau maître du Gabon, M. Brice Laccruche Alihanga.

Dans la mafia, les obligés doivent protéger et combattre tous ceux qui dérangent le chef, dans un Etat de droit, jusqu’à preuve du contraire, la constitution dit bien « Tous les hommes naissent égaux en droit… ». Dans cas, est-il normal de ramener des méthodes de racaille, (intimidations et musellement) au cœur de l’Etat ? 

Apparemment, pour Brice Laccruche Alihanga et ses affidés, c’est la nouvelle norme. Pauvre Gabon, le pays est tombé bien bas.

Anne Marie DWORACZEK-BENDOME

13/12/2018

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