Depuis l’hospitalisation du président gabonais, M. Ali Bongo Ondimba, il y a un mois de cela, à Riyad en Arabie Saoudite, il n’y a pas que l’opposition qui serait pressée de tourner la page de ce dernier, il semblerait que ce soit le cas également chez certains de ses plus proches collaborateurs.
Ainsi, on assiste avec ébahissement à une inflation de publications qui fleurissent ci et là en faveur de son directeur de cabinet, M. Brice Laccruche Alihanga. Est-t-on dans déjà dans la succession de ce dernier ? – Difficile à comprendre pour le commun des gabonais.
Pourtant, si, on s’en tient aux règles de bienséance et de politesse, la décence voudrait que ces personnes gâtées du système fassent montre d’empathie et de retenue à l’égard du Chef de l’Etat. Une citation dit : « Qui ne dit rien consent »
La course aux flagorneries envers M. Brice Laccruche Alihanga, est dérangeante à plus d’un titre, alors que le peuple gabonais ignore la réalité de la situation dans laquelle se trouve celui qu’ils sont élus en 2016.
Terminator
Monsieur Brice Laccruche Alihanga : Le montage de ses amis à sa gloire
« Le poids des mots, le choc des photos« , célèbre slogan du magazine hebdomadaire Paris Match, prend ici tout son sens. Tandis que Monsieur Ali BONGO Ondimba lutte contre la mort sur un lit d’hôpital, les louangeurs de son 1er collaborateur transforment ce dernier en « Terminator ». Est-ce en opposition à l’indisponibilité du Chef de l’Etat? – Terrible contraste tout de même pour l’opinion nationale et internationale. Bon, on est plus à une incompréhension de près !
Ceci dit, pour qu’il y ait candidature à la présidence de la République gabonaise, il faut que soit déclaré la vacance du pouvoir. Pour le moment, Madame Marie Madeleine Mborantzuo, présidente de la cour constitutionnelle n’a pas encore franchie cette étape.
Pourquoi ne pas attendre Mesdames et Messieurs adorateurs et autres laudateurs patentés ?
Dworaczek-bendome
26/11/2018