Kylian Mbappe après avoir marqué un but lors du match contre Nîmes, le 1er septembre 2018.
Le Paris SG, détenu par un fonds souverain qatari, aurait eu recours à « un dopage financier » d’envergure pour gonfler ses revenus grâce à des « contrats fictifs », « sous couvert de l’UEFA », l’instance censée réguler ses dépenses via le fair-play financier, selon les révélations des « Football Leaks ».
A partir des millions de documents obtenus par Der Spiegel et analysés par ses partenaires du réseau de médias European Investigative Collaborations (EIC), le site français Mediapart affirme que le PSG et Manchester City, clubs contrôlés respectivement par le Qatar et les Émirats arabes unis, auraient injecté « la somme de 4,5 milliards d’euros » (2,7 pour City, 1,8 pour le PSG) sur les sept dernières années, « essentiellement de manière frauduleuse » pour accroître leurs budgets et s’offrir ainsi les meilleurs joueurs du monde.
Une manœuvre réalisée en dehors des règles édictées par le fair-play financier de l’UEFA, qui interdit aux clubs engagés en compétitions européennes (Ligue des champions, Ligue Europa) de dépenser plus d’argent qu’ils n’en génèrent par leur activité propre. Sous peine de sanction allant de la simple amende, à l’exclusion de la Ligue des champions.
Dans le cas du PSG, le montage aurait été rendu possible grâce à l’octroi de « contrats fictifs de sponsoring » passés avec des institutions directement liées à l’Etat du Qatar, à l’image des 1,075 milliard d’euros promis sur cinq ans par l’office du tourisme du Qatar (QTA), soit 215 millions d’euros par an en moyenne.
Avec AFP
Avec VOA Afrique