Moïse Katumbi lors d’une conférence de presse. Bruxelles, 21 août 2018. (Twitter/Olivier E. Kamitatu)
Moïse Katumbi lors d’une conférence de presse. Bruxelles, 21 août 2018. (Twitter/Olivier E. Kamitatu)

 

L’opposant congolais a déclaré, au cours d’une conférence de presse à Bruxelles, de tout faire pour regagner sa terre natale et postuler au scrutin du 23 décembre.

Moïse Katumbi fait l’objet d’un mandat d’arrêt international du gouvernement congolais.

« Je suis un homme de défi… Le mandat international, c’est de la distraction parce qu’ils ne savent pas comment organiser les élections. Ils veulent distraire la population pour dire que Moise Katumbi est arrêté », affirme l’homme politique congolais.

L’ancien gouverneur du Katanga exige l’inclusion aux élections à venir, s’appuyant sur une plaidoirie du résident du Sénat Léon Kengo Wa Dondo dans une interview sur RFI.

Le président du Sénat a estimé que M. Katumbi devait demander et obtenir une amnistie du président Joseph Kabila car il fait l’objet de procès politiques.

L’ooposant Katumbi se réjouit, pour sa part, que le président Joseph Kabila, son ancien allié, se soit résigné à briguer un nouveau mandat, se conformant à la Constitution qui le lui interdit pour avoir successivement été élu deux fois à la tête du pays, en 2006 et 20011.

« Je suis très heureux parce que le 3e faux penalty n’a pas été marqué », confie l’opposant.

M. Katumbi rappelle qu’il avait pris l’audace de dénoncer dans ces mêmes termes les velléités du pouvoir pour que M. Kabila se représente en violation de la Constitution.

M. Katumbi avait en effet appelé, le 23 décembre 2014 à Lubumbashi, le peuple congolais à la vigilance pour qu’ »un 3e faux penalty ne soit pas tiré ». Il était alors haut cadre du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) au pouvoir et gouverneur de l’ex-Katanga.

Depuis ce temps, ses déboires ont commencé.

>> Lire aussi : Le président du Sénat en RDC plaide pour le retour de Katumbi

Il a été poursuivi dans plusieurs affaires dont celui du recrutement de mercenaires, avec plusieurs procès sur dos dont celui de spoliation d’un immeuble pour lequel il a été condamné en absence.

Il est entre temps allé en exil et est sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Il est aussi poursuivi pour usurpation de nationalité congolaise.

Il dénonce le gouvernement d’avoir militarisé la route de Kasumbalesa (dans le Katanga) et la frontière avec la Zambie pour l’empêcher de rentrer. Mais également, de ne l’avoir pas autorisé d’atterrir à Kinshasa ni à Lubumbashi.

Le gouvernement a, pour sa part, qualifié de show médiatique la tentative de M. Katumbi de rentrer par voie terrestre de la Zambie, disant que l’opposant n’a jamais essayé de franchir la frontière, sachant qu’il serait arrêté dès l’instant où il mettrait ses pieds sur le territoire congolais.

Avec VOA Afrique

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