Kananga : des coups de feu au quartier Plateau créent la panique

Le quartier Plateau de la commune de Kananga, dans la ville du même nom, a connu un échange des tirs la nuit de dimanche à lundi 6 août entre les patrouilleurs et un groupe de bandits armés. La panique a gagné la population locale, a indiqué à Radio Okapi, un habitant de ce quartier, déplorant cette situation qui intervient quelques jours seulement après l’interpellation des dizaines de bandits par la police.

Choqué, Dieudonné Nsumbu, habitant du quartier Kananga, appelle ainsi les autorités tant civiles et que militaires à renforcer la sécurité des personnes et de leurs biens pour que l’on ne retombe dans la psychose :

« Des coups de feu comme ça, ça nous étonne. Des gens, qui souffrent de crises de tension, peuvent mourir à cause de cela. Alors, on se demande ce qui se passe à Kananga. Vous les autorités, vous êtes où ? Veuillez regarder un peu ce problème-là.»

La population locale a maintenant besoin de la paix, insiste-t-il, dans cet extrait sonore :

/sites/default/files/2018-08/06082018-p-f-panique_apres_coups_de_feu_a_kananga-00.mp3

La police, qui confirme cet échange des tirs, assure avoir installé un poste dans la localité Bandayi pour dissuader ces malfrats. Selon elle, après cet échange, ces bandits se sont retirés vers la brousse du quartier Kambote en commune de Lukonga.

Il y a deux semaines, la police a présentés neuf présumés malfrats aux autorités civiles et militaires du Kasaï-Central, en présence d’une foule importante qui scandait des cris, appelant aux sanctions sévères. Certains d’entre eux avaient été arrêtés dans la localité Bianki, commune de Kananga, et les autres à la localité Kele-Kele, dans la commune de Katoka tard la nuit.

 

 



Avec Radio Okapi

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

For security, use of CloudFlare's Turnstile service is required which is subject to the CloudFlare Privacy Policy and Terms of Use.

I agree to these terms.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.