Alain Atundu : « A la MP nous sommes prêts à aller aux élections avec ou sans la machine à voter »
 
« A la Majorité présidentielle, nous sommes prêts à aller aux élections avec ou sans la machine à voter, mais dans le respect de la légalité des compétences constitutionnelles de chacun », a affirmé André-Alain Atundu, porte parole de la Majorité présidentielle ce mardi 14 juillet au cours d’une conférence de presse.
 
La MP met en garde l’opposition qui « multiplie des déclarations tendancieuses pour ne pas aller vite » aux élections, a dit son porte-parole.
 
Pour Atundu, seule la CENI, aux yeux de la loi, est compétente concernant les aspects techniques. Ses choix s’imposent légalement et doivent être respectés pour se conformer à la loi et à l’accord du 31 décembre 2016.
 
« Si, dans l’intérêt supérieur de la Nation, le chef de l’Etat en fonction accepte de se conformer à la constitution, c’est-à-dire de ne pas se représenter et de ne poser aucun acte de nature à entraver le processus électoral, à fortiori devrait-il en être de tous les prétendants à la fonction présidentielle », a indiqué le porte-parole de la MP. Il invite ainsi les opposants à se préparer aux élections.
 
« C’est une fuite en avant. Ce sont des propos teintés de peur des gens qui ne se sont pas  préparés aux élections. Un vrai démocrate est celui qui œuvre pour que le processus électoral puisse aboutir à bonne fin, puisse se réaliser dans la cohésion, l’honnêteté, la bonne foi, le patriotisme et le nationalisme. La CENI tient à organiser les élections dans les conditions constitutionnellement prévues qui font d’elle l’autorité compétente. Devant cette réalité, la MP ne peut que se plier à la légalité des institutions », conseille M. Atundu.
 
Dans une déclaration commune publiée la veille, les candidats de l’opposition à l’élection présidentielle avaient formulé un certain nombre d’exigences avant la tenue du scrutin présidentiel dont le retrait des machines à voter que la CENI prévoit d’utiliser pour la toute première fois en RDC.
 
Choix de Ramazani
 
La Majorité présidentielle salue et apprécie d’autre part « le judicieux choix du président de la République en la personne du Camarade Shadari dont les qualités politiques, morales et humaines sont garantes de notre marche victorieuse dans le processus électoral. C’est donc une personnalité pleine d’expériences, au fait des réalités du pays et ayant une connaissance des acteurs de la vie politique », s’est réjoui Alain Atundu.
 
Pour la Majorité Présidentielle, la désignation de M. Ramazani n’est pas une proclamation de la victoire électorale du candidat du FCCC. Le camp présidentiel affirme se préparer pour faire élire son candidat.
 
Identité de Katumbi
 
La Majorité présidentielle a par ailleurs répondu aux soutiens de Moïse Katumbi qui exigent son retour pour considérer que les élections à venir seront inclusives.
 
« Il est normal que les autorités nationales ne cautionnent pas la rocambolesque volonté d’une personne décidée à défier les autorités nationales compétentes et les lois internationales en matière d’entrée dans le territoire d’un Etat souverain. Moïse Katumbi a une identité confuse du fait d’avoir renoncé à la nationalité italienne sans avoir fait une quelconque démarche de recouvrement de la nationalité congolaise auprès du gouvernement, autorité compétente en la matière », argumente André-Alain Atundu. Qui conclut :
 
« Toute tentative qui caractérise ses partisans n’est qu’une tentative de brouiller les esprits ».



Avec Radio Okapi

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