Jean-Fidèle Otandault et Guy-Bertrand MapangouJean-Fidèle Otandault et Guy-Bertrand Mapangou

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Le gouvernement a lancé jeudi 5 juillet une série de communication sur la loi de finances rectificative 2018. La communication concerne également les mesures de redressement des finances publiques.

A cette occasion, le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault a mis un accent particulier sur l’augmentation du budget de l’investissement.

Le membre du gouvernement explique cette hausse par la volonté du gouvernement, sous l’impulsion du Président Ali Bongo Ondimba, de franchir un pas significatif en matière de développement social. Elle vise aussi à renforcer la dynamique de rebond économique qui est en marche. Il a insisté sur le fait que le Gabon a impérieusement besoin de dégager des marges budgétaires pouvant lui donner l’opportunité de dépenser plus dans l’investissement et le social.

Dans l’optique d’édifier l’opinion sur la situation économique que traverse le pays depuis plusieurs mois, il a, d’entrée de jeu, balayé d’un revers de la main les avis alarmistes sur la capacité du gouvernement à tenir ses engagements en matière de trésorerie. Certains annonçant même une cessation de paiement imminent. Pour Jean-Fidèle Otandault, ces affirmations sont quelque peu grossières au vue des statistiques macroéconomiques qui présentent des niveaux assez équilibrés.

Le Gabon n’est nullement en crise, car un pays qui est en crise ne produit plus. Le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics a fait observer qu’un pays en crise ne paie plus ses fonctionnaires ou ne dégage plus de la croissance. Or sur l’année 2017, la croissance était positive, a-t-il relevé. Contrairement à ce qui se dit dans l’opinion, il a affirmé que le Gabon n’était pas en crise économique.

S’agissant de la polémique qui se propage dans l’opinion sur une cessation de paiement que pourrait traverser le pays, Jean-Fidèle Otandault s’est voulu rassurant. Il a indiqué que le principe de  cessation des paiements suppose que «le pays ne puisse plus faire face à son passif exigible avec son actif disponible, or le Gabon ne se trouvait pas dans cette situation puisqu’il dispose d’un actif disponible».

Accompagné de son collègue en charge de la Communication et de l’Economie numérique, Guy-Bertrand Mapangou, le ministre en charge du Budget et des Comptes publics a éclairé l’opinion sur la situation financière du Gabon. Pour lui, les mesures prises dernièrement par le gouvernement sont « courageuses et fortes ».  L’objectif étant de parvenir à une meilleure équité sociale tout en réunissant les conditions nécessaires pour permettre à l’économie de se relancer.

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Avec Afric Telegrah

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