Le marketing politique étant devenu une marque de fabrique des hommes politiques Gabonais, on finit par ne plus savoir avec exactitude quand ils sont dans une action véritable ou quand ils font de la simple opération communication en direction des populations.
Rappel des faits:
le 11 octobre 2012, suite aux hausses vertigineuse des prix des denrées alimentaires, mettant les plus démunies dans l’incapacité à pouvoir accéder aux produits de première nécessité. le président de la république, El Hadj Ali Bongo Ondimba a pris la décision d’aller vérifier lui même, si la suspension en septembre 2012, et ce jusqu’à décembre prochain de la TVA sur un certain nombre des produits de première urgences étaient bien appliquée les différents produits tels que :
- Poisson (frais et salé) ;
- Viande (bovine et porcine
- Volaille (poule, poulet et dinde
- Riz ;
- Lait (poudre et concentré) ;
- Conserves de légumes (petits pois et tomates concentrées) ;
- Fruits et légumes ;
- Pâtes alimentaires (spaghettis et macaronis) ;
- Conserve de poisson (sardines et maquereaux).
Pour un coût supporté par les finances publiques de plus de 11 milliards de Fr CFA, selon le ministère gabonais de l’Economie.
Jouer de la flûte et battre le tambour!
L’escapade du chef de l’état apporte aussi un éclairage sur que ce certains dénoncent tout bas du côté du pouvoir, à part quelques-uns, un bon nombre de ceux qui se pavanent, se goinfrent avec titre de ministres ne valent pas un clou, pour preuve, le chef de l’était doit lui même faire le service d’une décision gouvernementale. « Opération vérification des prix », du vieux “Port-Môle” de Libreville, au plus grand marché de la capitale, des grossistes, des détaillants et des clients.
Des doublons ?
Il ne faut pas se raconter des histoires, les haussements d’épaule ou autre faux fuyant n’apporteront rien, le Gabon doit trouver des solutions durables à la problématique liée à l’accès aux produits alimentaires prioritaires, tant sur le plan national, qu’international.
National
Le monde merveilleux des intentions sans suites !
L’espoir fait vivre, certes mais après plus de 44 ans, le temps commence à être long, il faut se faire une raison.
La lutte contre la vie chère demeurera pour longtemps encore dans le domaine des intentions vaines, absence de politique d’envergure nationale pour l’autosuffisance alimentaire et la non maîtrise des opérateurs privés qui ont le monopole, puisque l’Etat, hier comme maintenant, par son incapacité, voire complicité manifeste, ils ont laissé se constituer des forces économiques hors de tout regard des autorités, ces groupes qui n’ont que faire du Gabon, ni ses populations ont le quasi-monopole et contrôle l’ensemble du marché de la distribution. Ils ont eu des coudées franches tellement de temps, qu’ils ne sont plus à recevoir des ordres mais plutôt à édicter leurs propres décisions au pouvoir public, aux autorités à charge de broder autour, pour se sauver la face.
Ils ne sont plus n’importe qui, ils ont leurs entrées directes au sommet de l’état, pour eux, pas besoin de demande d’audience ou autres broutilles.
Avec 80% des besoins alimentaires du pays qui dépendent directement de l’extérieur, ils ont une carte très importante, même avec des prix élevés, il y a néanmoins des produits disponibles pour ceux qui de l’argent mais s’ils venaient à se fâcher pour de bon, une paralysie de leur part et ce seront peut-être les émeutes de faim.
International
Si, déjà dans le pays, les autorités n’ont aucune marge de manœuvre, l’impuissance est totale sur le marché mondiale, aucun pays aujourd’hui n’a de l’emprise sur la volatilité des prix de certains denrées au niveau international.
Cupidité et complicité
On aura beau tout faire, choisir les mots comme monsieur Bilié Bi nzé, porte parole du gouvernement : “Un certain nombre de commerçants véreux bénéficient de la baisse mais ne l’appliquent pas, c’est intolérable”. Si le gouvernent jouait franc jeu avec les gabonais, pourquoi n’édite t’on pas des listes des commerçants véreux et les noms de leurs enseignes ?
De la simple poudre!
Si, on prenait du temps et si on enquêtait un peu sur les sociétés qui importent des denrées alimentaires au Gabon , on trouvera bon nombre des dirigeants Gabonais, leurs familles et amis proches, d’hier comme d’aujourd’hui comme des actionnaires dans ces sociétés. Agiter le chiffon rouge, ça fait bien, on occupe l’espace médiatique , posture de “Père de la nation” en prime, on fait l’ouverture des journaux télévisés mais plus personne n’est dupe, après tant d’années, on sait qu’une fois la tension tombée, la routine reprendra le dessus et la population continuera à se faire plumer de plus belle.
Les mêmes qui décident de la baisse des prix,de la limitation de la TVA, etc.., de l’autre côté, ils ont également présents dans les sociétés qui affament; où est l’erreur?
bouffer des briques
Tant que l’on se contentera de calfater le navire au lieu de traiter le mal à la racine, de pratiquer une gestion du pays qui ne voit pas plus loin que le bout du nez et où les gouvernants comme les populations, “à l’
AM DWORACZEK-BENDOME