INSALUBRITÉ
On ne dénoncera jamais assez le manque flagrant d’une gestion d’état claire et coordonnée au Gabon. En effet, les commissariats du pays et plus particulièrement celles de la capitale sont des monuments d’échec d’un système qui marche sur la tête. Ainsi, dans ces lieux de privation de liberté, coupables ou simple témoins, Les gardés à vue croupissent dans une insalubrité complète. Dès que la porte se referme sur vous, vous atterrissez dans un autre monde, urine, déjections humaines, vomissements vous accueillent à bras ouvert.
Les prisons n’y échappent pas. Les mots manquent pour dénoncer l’inhumanité qui règne. On transforme des hommes et des femmes en des animaux.
De surcroit, la prison centrale de Libreville a été construite avant l’indépendance, avec une capacité d’accueil de 300 places.
Et pourtant, 51 ans après l’accession à l’indépendance du pays, elle accueille encore aujourd’hui, plus de 1500 détenus entassés les uns sur les autres.
Bien-sûr que le régime actuel n’est pas responsable de tous les maux, cependant, après les 42 ans du défunt président OMAR BONGO ONDIMBA, son successeur avait l’obligation de rectifier, redresser voire d’établir un nouveau schéma de gestion plus en conformité, afin de doter le pays d’infrastructures plus en adéquation au standard du reste du monde.
Presque 3 ans après son accès à la magistrature suprême, ALI BONGO ONDIMBA qui se targue d’être le président le plus moderne que le Gabon ait eu à sa tête n’ a pas apporté la modernité dans sa manière de gérer le pays. Le vrai changement, on l’attend encore. D’ailleurs, de quoi peut-on se vanter au bout de ces quelques mois, à part vendre jusqu’à l’indigestion le slogan « Emergence, Emergence », qui sert à magnifier ou qualifier ses faits et gestes, les commissariats et des prisons sont toujours les oubliés par rapport aux millions qui sont dépensés en Amérique,en France, en faveur de l’UNESCO, pour la garde robe Madame Sylvia Bongo (1 million), etc… Petit état d’Afrique centrale qui compte moins de 2 millions d’habitants et dont les ressources naturelles ont permis à ces gouvernants de devenir plus riches les uns les autres, le diagnostic est fait depuis longtemps, le remède existe.
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Mais hier comme aujourd’hui, on continu à baigner dans une incohérence manifeste de la gestion publique, une utilisation injudicieuse des fonds publics, sans oublier les ravages du “SYNDROME DE CLEPTOMANIE AIGUË”, cette terrible maladie qui frappe la majorité de ceux qui participent à la gestion de l’état. il est temps que l’état Gabonais, à travers ces dirigeants fasse quelque chose pour changer cette situation qui ne glorifie en rien ce pays, et encore moins sa riche élite au pouvoir.
Am dworaczek-bendome