La classe politique Gabonaise dans son ensemble adore offrir des “dons” » à la population, du président de la république, en passant par les ministres et autres, c’est un véritable sport qu’ils affectionnent tous sans exception. Mais que cache cette générosité “intéressée” envers une population qui entend parler des budgets alloués à des ministères, et qui, ne voit souvent pas les réalisations effectuées grâce à ces sommes importantes par ces ministères et autres membres de la haute administration. En dehors bien-sûre des annonces pompeuses qui servent à flatter les égos des uns et des autres.
Bienfaiteur ou rapace ?
Revenons au Professeur Léon NZOUBA, ancien Ministre des Equipements, Infrastructures et de l’Aménagement du Territoire, Mars 2012, changement de portefeuille, il est maintenant Ministre de la Santé. Le concernant, le public Gabonais a été informé par les médias nationaux qu’il avait au début du mois d’avril 2012, offert un dispensaire flambant neuf à ses électeurs de la ville Gabonaise de Mouila. Ce qui a attiré l’attention, est que “le don” n’est pas fait en tant que ministre, mais à titre personnel. L’initiative elle-même ne peut que susciter l’admiration, mais aussitôt une question vient tarauder les esprits, où vient l’argent, par quel miracle, il n’est que simple Ministre, si on n’ose dire !
La république des pickpockets
le scepticisme peut se comprendre, depuis de longues années, Il est de notoriété publique que si ailleurs, pour devenir millionnaire, voire milliardaires, il faut créer des entreprises, au Gabon, on peut du jour au lendemain l’être en n’étant que “simple serviteur de l’état”, pour cela, le sésame, c’est qu’il suffit d’entrer en politique et sans avoir dit « ouf, en un quart de tour, on est riche. Cette pratique comme un cancer s’est développé sans mal dans l’ensemble du pays et aujourd’hui il y a des métastases.
Le respect des citoyens !
Monsieur ALI BEN BONGO ONDIMBA a sa prise de fonction en octobre 2009, avait dit que les comportements clientélistes au frais de la république prenaient fin avec lui.
Son prédécesseur avant lui, le défunt Omar bongo ondimba, lui-même grand donateur et pratiquant de ce type d’exercice, dans un moment de lucidité, avait déclaré que s’était une pratique : “qui va à l’encontre du respect des principes démocratiques en vigueur au Gabon“
Bon, on ne change pas une société par un simple claquement de doigt, et puis, les déclarations des hommes politiques Gabonais sont souvent creuses et sans réelles portées, chacun continue dont à caresser ses électeurs avec un système qui ressemble à s’y méprendre à de l’achat de conscience.
Vous avez dit : “Emergence ! “, alors, espérons que ce “don” répond bien aux impératifs exigées sous ALI BEN BONGO ONDIMBA