Les aveux partiels du repenti de la France à fric
Contexte : Le 11 septembre 2011, le journal du dimanche publiait des révélations de Monsieur Robert BOURGI, concernant des sommes très importantes qui auraient circulées entre la France et certains états africains francophones.
• Plus besoin de présenter cet intermédiaire officieux et désormais “officiel”de la France, ce lieutenant de la mafia « France à fric », autoproclamé héritier de Mr Jacques Foccart, l’homme que Le Général de Gaulle avait confié la mission de sauvegarder les intérêts de la France dans ces anciennes colonies, en échange d’indépendances de façades accordées à ces indigènes. Ce monsieur dont la conscience ne s’est réveillé que trente années plus tard parce que ces intérêts personnels semblaient menacés.
Affirme et réaffirme dans tous les médias de France, “Par mon intermédiaire, cinq chefs d’État africains, Abdoulaye Wade (Sénéga)l, Blaise Compaoré (Burkina Faso), Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville) et enfin Omar Bongo (Gabon), Ont adressés des mallettes remplis d’argent aux hommes politique français”
je cite,” Monsieur de VILLEPIN, on le surnommait “MAMADOU”, Monsieur CHIRAC “DAVIN “.
• GABON, PLAINTE OU PAS ?
On aurait aimé que les autorités Gabonaises portent plainte contre cet individu,qu’une vraie enquête se fasse, que l’on puisse trier entre des simples allégations et la vérité. Que chacun sache ce qui se trame derrière l’amitié France-Gabon, quelles sont les vrais intérêts que chaque camps défend et préserve. Hélas, ce ne sera pas possible, car, au moment même de ces entretiens aux différents médias, Monsieur Robert BOURGI était toujours un obligé d’Ali Bongo Ondimba et de Nicolas SARKOSY
Concernant le Gabon, certes, Monsieur Omar Bongo Ondimba est mort, mais ceux qui ont travaillés étroitement avec lui son là encore, et eux pouvaient témoigner :
1- Madame MFERRI BONGO ONDIMBA, à l’époque conseillère de son père, elle était au courant de l’essentielle.
Après son décès , Madame Pascaline Mferri Bongo-Ondimba, elle a continuée à occuper des postes importants au sein de l’Exécutif
2- Monsieur Essonghé Michel, très proche confident et conseiller du défunt président Omar Bongo Ondimba. Aujourd’hui, Monsieur Michel Essonghé est proche collaborateur d’Ali.
3- Monsieur Eric CHESNEL, Un autre incontournable du temps d’Omar Bongo Ondimba, qui, après une petite éclipse est revenu en première ligne, Monsieur l’actuel Secrétaire Général adjoint 2 de la présidence du Gabon.
Comment ne pas déplorer cette attitude de ceux qui sont au commande du pays, voilà une belle occasion de rater, les dirigeants avaient là une opportunité pour montrer au monde entier que le Gabon avait rénové sa coopération avec la France, hélas, “non”. Ils ont juste lâchés un bref communiqué, la gène peut-être devant un deal honteux.
L’élite politique de la française avait fait allégeance à Mr Omar Bongo en échange d’une spoliation organisée au détriment des peuples du Gabon. Un français qui connait bien cette univers disait » si ne n’est pas nous, ce sont les chinois ».
Voilà, le reniement au grand jour, tel qu’il était dans les actes
• Un microcosme de dévoyé, un deal inique sur les dos des peuples, ce sont des femmes, des enfants qui paient le prix de ce cynisme de la part des deux parties. L’argent de la coopération censé aller aider au développement des pays, mais va plutôt enrichir quelques potentats locaux, et l’autre partie revient via les mallettes transportées par Mr Bourgi pour financer les hommes politiques français.
Avec les déclarations de Monsieur BOURGI, la citadelle a commencée à sortir quelques secrets, un jour peut-être sur instigation directe des peuples Africains et du Gabon plus singulièrement, il sera connu l’ensemble des chemins nauséabonds de la corruption entre la France -Gabon/de la France-
Afrique
A.M. Dworaczek-Bendome